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Avis aux guitaristes: ne jetez plus vos cordes cassées ou usagées! A l'initiative d'une jeune association, des studios et des magasins de musique les collectent désormais partout en France pour récupérer les métaux qui les composent, tel le nickel.
Description
Aujourd’hui, les grands du web nous rappellent qu’être un développeur est une carrière aussi prestigieuse que celle de manager ou de consultant. Pourquoi ? Ces entreprises ont dès le début orienté leur métier sur la satisfaction des utilisateurs afin de maintenir un cercle vertueux dans le développement de leurs produits.
Les grands du web mettent tout en œuvre pour garder une forte satisfaction de leurs utilisateurs. Cette situation les conduit généralement à créer un cadre pour que leurs équipes techniques restent focalisées sur les besoins de leurs utilisateurs finaux. On y retrouve généralement des développeurs heureux de leurs travaux, qui voient leur motivation augmenter de paire avec leur efficacité à livrer un produit et leur capacité d’apprendre en continue de nouvelles techniques et compétences. On y voit souvent une culture forte s’installer, permettant à l’équipe de perdurer, et cela même après le départ de personnes clés.
Inutile de préciser que la situation décrite ici est encouragée par le management afin de maintenir la satisfaction des utilisateurs finaux tout en créant un système convivial permettant à leurs développeurs de réaliser des logiciels extraordinaires.
Il est important de signaler aussi que pour les grands du web, la qualité n’est plus négociable et ceci pour une raison simple : le nombre d’utilisateur est tellement énorme que l’on ne peut plus leur livrer des applications buggées sans que cela ne se voit. Il faut aussi délivrer plus rapidement, la vie du logiciel commence dès sa première livraison en production et il faut être en capacité de pouvoir changer rapidement son business. Et tout cela n’est pas possible sans de bons développeurs.
Mise en oeuvre
Alors comment font les grands du web ? Tout d’abord ils savent recruter un développeur, une pratique bien plus complexe qu’elle n’y paraît. Si vous cherchez un développeur, vous pouvez éplucher de nombreux CV, mais vous pouvez aussi les faire coder. C’est ce que fait Facebook par exemple en utilisant par exemple le test du FizzBuzz pour filtrer ces candidatures. Cet exercice de programmation – il consiste à afficher les 100 premiers nombres entiers, sauf que pour les multiples de trois, il faut afficher « Fizz », « Buzz » pour les multiples de 5, et « FizzBuzz » pour les multiples de 3 et 5 – permet de filtrer 99,5 % des personnes qui ne savent pas développer.
Une fois le recrutement effectué, encourager l’autonomie. Le développeur n’est pas un ouvrier du code surveillé par son manager mais bien quelqu’un d’autonome qui s’engage sur de nombreux projets, en particulier sur la contribution à des projets open-source. Netflix cite ses nombreuses contributions au framework Cassandra, et étant un des premiers grands acteurs du web à l’utiliser, l’effet est doublement bénéfique, que ce soit pour y faire reconnaître ses développeurs comme pour y faire avancer son produit.
Enfin, pour garder ses développeurs, quoi de mieux que de leur proposer un cadre de travail convivial ? Un tour sur internet vous donnera un aperçu des locaux qui peuvent changer de certains lieux de travail, mais cela ne suffit pas. Netflix, encore, partage quelques éléments de sa culture qui mise beaucoup sur l’autonomie de ses employés, de même pour Valve, et 37 Signals publie aussi, avec Getting Real, un ensemble de principes, souvent à l’opposés dont fonctionnent certaines organisations.
Enfin, les développeurs Grands Du Web sont des artisans du code, et le récent manifeste du Software Craftmanship a permis d’ancrer une culture très forte de la qualité logicielle. Google et Github n’hésitent par exemple pas à communiquer sur leurs guidelines de programmation (cf. http://code.google.com/p/google-styleguide/ et https://github.com/styleguide.) Pour finir sur ce panorama, on peut noter le Testing Blog de Google, qui n’est certes plus mis à jour, mais qui contient encore de nombreuses ressource pour les amateurs de tests unitaires.
En résumé, comment faire chez moi ?
Le recrutement :
- Faites coder les développeurs que vous souhaitez recruter
- Demander leur de vous fournir du code, en ont-ils mis sur GitHub ?
- Par quoi sont-ils intéressés au delà de la programmation ?
Qualité non-négociable :
- Software Craftmanship
- Tests fonctionnels et unitaires
- Continuous Delivery
- Devops
- Code review
Laisser leur l’occasion de participer à des projets sur 20% de leur temps :
- Des projets de R&D
- De la formation (par exemple sous la forme d’un Dojo de programmation)
- Des projets en Open Source
- Faire confiance
- Créer le cadre pour que les gens se sentent bien
- Ouverture et transparence
- Célébrer les erreurs
- Rythme soutenable
Chez qui ça fonctionne ?
On peut donc citer Facebook et Google qui semblent être the places to be et tant développeurs. Mais aussi Netflix, 37 Signals ou encore Github.
En France, la culture du développeur n’est pas encore aussi ancrée que chez les Grands Du Web, mais on peut noter dans une moindre mesure, quelques changements, des premiers pas qui nous permettent de citer certains acteurs du web comme eTF1.
Autres patterns en relation
Pizza Team, DevOps, Continuous Delivery.
Sources
- Culture d’entreprise chez Netflix : http://www.slideshare.net/reed2001/culture-1798664
- Quel doit être l’apprentissage d’un bon développeur : http://www.slideshare.net/petegoodliffe/becoming-a-better-programmer
- La liste de tous les postes de développeurs que recherche actuellement Facebook : http://www.facebook.com/careers/teams/engineering
- Le plus gros salaire chez Facebook ? Senior Software Engineer : http://www.businessinsider.com/the-highest-paying-jobs-at-facebook-ranked-2012-5?op=1
- Les guides de programmation chez Github : https://github.com/styleguide
- Comment Github croît : http://zachholman.com/talk/scaling-github
- En photo, les locaux de Google à Zurich
Suggestion d'articles :
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Hiroshi Sugimoto est un des plus importants photographes contemporains japonais.
Né en 1948, Hiroshi quitte à 20 ans le japon pour Los Angeles. Il y découvre l’art conceptuel qui va influencer son travail mais aussi le dadaïsme et le surréalisme. Sa première série montre des peintures du muséum d’histoire naturel, qui à travers l’appareil, donnent un réalisme inattendu aux fresques. En 1978 commence son célèbre travail sur les cinémas, qui met en évidence l’écoulement du temps. Une autre série importante montre des paysages de ciel et mer, à différents endroits du globe, sous une même structure et composition. Hiroshi garde une constante dans tout son travail : capturer l’écoulement du temps plutôt qu’un instant en particulier. Il utilise une chambre 8×10 avec de très longues expositions, ce qui lui confère une reconnaissance pour la qualité technique de ses images.
Que faut-il comprendre de ses images ?
Il est essentiel de comprendre le procédé photographique, car celui-ci est directement en cohérence avec son travail. En utilisant une chambre 8×10 avec des pauses allant de 20min à plusieurs heures, il permet de capturer des sujets éphémères et intangibles. Ce procédé crée des paradoxes qu’il est difficile de percevoir au premier coup d’œil.
Dans la série des cinémas, on aperçoit une grande salle vide avec un écran blanc et lumineux, comme si le projecteur était resté allumé à la fin de la séance. En réalité, la salle est pleine de monde et le film se joue. Cette illusion vient du fait que le l’obturateur a été laissé ouvert pendant toute la durée du film. Autrement dit, l’appareil a capturé tout le film avec les spectateurs dans la salle, mais au final, seul un écran blanc et une salle vide est visible. Il s’agit d’un paradoxe poétique intéressant entre vie et mouvement d’un coté, silence et mort de l’autre.
On remarque une attention particulière dans le cadrage, directement issu d’un style épuré et minimaliste.
Une autre série tout aussi troublante nous montre des portraits de personnalités célèbres. Avec des pauses de plusieurs dizaines de minutes, comment cela est-il possible ? Encore une illusion, il s’agit de personnages en cire. Comme pour les fresques historiques du museum, le biais de la photographie rend ces personnages bien réels.
Hiroshi a également travaillé sur une série montrant des images de la mer à divers endroits, avec toujours la même composition. La thématique de l’écoulement du temps est particulièrement marqué par le fait que ces images sont comme des machines à remonter le temps : il s’agit de paysages intemporels que tout individu a pu contempler il y a 100, 1000 ou 10 000 ans. Le spectateur est invité à méditer en observant les détails de l’eau, qui d’une image à l’autre font ressortir des contrastes et des subtilités. « A chaque fois que je vois la mer, je sens une sensation de calme et de sécurité, comme si je visitais la maison des ancêtres. Je m’embarque dans un voyage de contemplation. »
« C’est très important de connaître les noms et les localisations des mers que je photographie. Je veux que les spectateurs s’imaginent la mer avant qu’elle soit nommée : comment l’auriez vous appelé si vous étiez le premier à y poser les yeux ? »
Malgré l’absence d’individus dans ses images, il s’agit de descriptions poétiques de lieux où les gens se réunissent (théâtres, cinémas, bord de mer…) pour contempler ensemble. Les photographies d’Hiroshi Sugimoto sont un parfait mélange entre philosophie, mystère et esthétisme. Toujours en noir et blanc, on est comme perdu dans des mondes imaginaires où la réalité, la fiction et le temps se confondent.
Pour en savoir plus, voici quelques liens utiles : Wikipedia, Hirshhorn et Vimeo
Pour aller plus loin :
D'après le dernier livre rouge** publié par l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) et l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA), il apparaît que les ressources totales d'uranium identifiées ont augmenté de 12,5% depuis 2008.
Les ressources totales identifiées au 1er janvier 2011 montrent que l'approvisionnement en uranium serait suffisant pour une période de plus de 100 ans, en tenant compte du rythme de consommation de 2010.
La production minière d'uranium a augmenté de plus de 25% entre 2008 et 2010 en raison notamment de la hausse d'extraction au Kazakhstan qui est actuellement le premier pays producteur mondial. Elle devrait encore progresser de 5% cette année, à 57.000 tonnes.
Selon le livre rouge, la demande en uranium devrait continuer à augmenter dans le monde. Bien que les effets de l'accident nucléaire de Fukushima au Japon a provoqué des retards voire des annulations de projets de construction de centrales nucléaires dans certains pays, l'énergie nucléaire restera un élément clé du mix énergétique mondial. Plusieurs gouvernements prévoient de construire de nouvelles centrales nucléaires, avec une forte croissance attendue en Chine, en Inde, en Corée et en Russie.
En l'an 2035, la capacité mondiale d'électricité nucléaire devrait passer de 375 GWe nets (à la fin de 2010) à 540 GWe nets (hypothèse basse) ou à 746 GWe nets (hypothèse haute), soit des hausses respectives de 44% et de 99%. En conséquence, les besoins annuels mondiaux d'uranium à destination des réacteurs devraient passer de 63.875 tonnes d'uranium métal (tU) à la fin de l'année 2010 à une fourchette comprise entre 98.000 tU et 136.000 tU en 2035.
Par ailleurs, l'AIEA et l'AEN précisent que le déploiement de réacteurs nucléaires de nouvelle génération influera positivement sur le cycle du combustible avec pour effet d'allonger la disponibilité temporelle des ressources alors estimée à plusieurs milliers d'années.
** Uranium 2011 : Resources, Production and Demand
En utilisant des projecteurs vidéos de poche, les anglais de The Theory ont réalisé sur ordinateur cette vidéo sans trucages »Speed of light » autour d’une course-poursuite tout en projections vidéos. Un rendu très simple et très réussi proposé par Nexus Productions à découvrir dans la suite.