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Les équipes de production T-Recs ont filmé pendant leurs déplacements aux USA des images magnifiques en technique time lapse du ciel et de l’horizon. Un rendu impressionnant appelé « Night Skies » tourné avec 2 Canon Eos 7D à découvrir en images et vidéo HD dans la suite de l’article.
Des chercheurs de l'UCLA** ont conçu une nouvelle cellule solaire qui a la particularité d'être quasiment transparente, un progrès significatif qui devrait permettre aux architectes d'entrevoir de nouvelles perspectives, comme des fenêtres génératrices d'électricité.
Le nouveau type de cellule solaire polymère (PSC) produit de l'énergie en absorbant non pas la lumière visible, mais principalement la lumière infrarouge, la rendant translucide à 70%. Ils ont développé leur dispositif à partir d'un plastique photoactif capable de convertir la lumière infrarouge en courant électrique.
"Ces résultats ouvrent la possibilité d'intégrer des cellules solaires transparentes en tant que modules complémentaires pour l'électronique portable, l'intégration au bâti et bien d'autres applications", a déclaré le responsable de l'étude, Yang Yang, professeur en sciences et génie des matériaux.
"L'intérêt porté pour les cellules solaires en polymère est immense dans le monde entier" a ajouté le Pr. Yang. "Nos nouveaux modules PSC sont fabriqués à partir de matériaux plastiques légers et flexibles, (...) et plus important encore, ils peuvent être produits en grande quantité pour un coût plus faible."
Les cellules solaires en polymère ont attiré une grande attention en raison de leurs avantages par rapport aux technologies classiques. De nombreuses tentatives ont déjà été entreprises pour tenter de concevoir des PSC transparentes ou semi-transparentes. Mais elles se sont souvent traduites par des résultats jugés insatisfaisants tant sur la notion de transparence que sur le rendement ou encore sur le choix des matériaux polymères photovoltaïques.
Le conducteur 'transparent' est constitué d'un mélange d'argent et de nanoparticules en dioxyde de titane, en mesure de remplacer l'électrode métallique 'opaque' utilisée dans le passé. Cette électrode composite permet également aux cellules solaires d'être fabriquées à un coût plus économique grâce au procédé par solution. Avec cette combinaison, le taux de conversion puissance-efficacité atteint les 4%.
** UCLA : Université de Californie à Los Angeles
Le 31 juillet prochain marquera l’arrivée d’une application Ikea. Celle-ci permettra non seulement de visualiser photos et vidéos des produits de la firme suédoise mais aussi et surtout de découvrir le catalogue 2013 avec la réalité augmentée.
Pour la première fois de son histoire, Ikea proposera au public de découvrir son catalogue de manière interactive grâce à une application gratuite à télécharger pour votre smartphone. Celle-ci permettra non seulement de visualiser photos et vidéos des différents produits mais aussi de découvrir certains articles de manière plus originale grâce à votre smartphone et à la réalité augmentée.
Pour ce faire, il suffira de passer votre smartphone au-dessus de certaines pages affichant un pictogramme suggérant l’utilisation de la réalité augmentée.
Contrairement à d’autres projets de la firme qui prennent davantage de temps à être déployés dans le monde entier, le catalogue interactif sera livré partout simultanément.
[ Source : Into Mobile ]
Coup de coeur pour cette série du photographe Menno Aden intitulée « Room Portraits ». Un angle vu du ciel pour présenter les différentes pièces et les intérieurs à travers le monde, selon les cultures ou encore les revenus. Plus d’images sur son portfolio en ligne et dans la suite de l’article.
En mai 2011, suite à la catastrophe de Fukushima, la Commission européenne a décidé de procéder à un examen de sûreté des centrales européennes. Plusieurs étapes ont donc eu lieu dans ce but : une évaluation de la part des exploitants a été demandée. Puis, les Autorités de sûreté nucléaires nationales ont examiné ces évaluations des exploitants (voir l’analyse critique de Greenpeace France : Les 58 réacteurs nucléaires français aussi fragiles que ceux de Fukushima ). Enfin, une équipe internationale a passé au crible ces rapports des autorités de sûretés.
Cette “analyse par les pairs” s’est concentrée sur trois aspects : les risques naturels, la perte des systèmes de sûreté et la gestion des accidents graves.
Greenpeace publie aujourd’hui sa contre-expertise de l’évaluation finale par les pairs qui a été été étudiée, décortiquée, analysée par Antonia Wenisch et Oda Becker experts indépendants.
Ces experts ont donc étudié en profondeur des cas de centrales nucléaires réparties dans toute l’Europe en France, Allemagne, Espagne, Suède, Grande-Bretagne, Slovaquie, Slovénie, Suisse et en Belgique, découvrant ainsi des éléments inquiétants.
Des audits lacunaires …
Malgré un processus complet, l’audit commandé par l’Union Européenne reposait sur des bases incomplètes. La réalisation de l’audit commandité par le gouvernement Français a été confiée aux exploitants nucléaires eux-mêmes, (CEA, Areva et EDF) et celui-ci a été analysé par l’Autorité de Sûreté Nucléaire.
Cet audit, réalisé intégralement au sein du consortium nucléaire français, s’est borné à étudier les problèmes liés à des événements naturel (séismes, inondations…). Risque terroriste, chute d’avion, virus informatique : aucun risque d’agression externe d’origine “non-naturelle” n’est pris en compte.
Il est à noter cependant que l’évaluation de la sécurité des installations nucléaires, qui complète les audits de sûreté, vient d’être transmise au Conseil de l’UE. Il ne s’agit pas, ici, de sûreté, mais de sécurité nucléaire : la sécurité des installations concerne les actes malveillants tels que les actions terroristes, le vol de matière radioactive ou l’intrusion sur les sites (physique ou informatique).
En France : zoom sur Fessenheim, Gravelines et Cattenom
Le rapport reprend les principales failles relevées par l’ASN et sur lesquels les exploitants devront travailler pour chaque famille de risques analysée : risque sismique, risque d’inondation, perte des systèmes électriques, perte des systèmes de refroidissement et enfin la gestion d’une crise nucléaire.
Pour chaque site analysé, les experts relèvent :
Fessenheim :
La résistance à un séisme des structures destinées à protéger la centrale d’une inondation n’a pas été analysée dans les stress tests
L’ASN a demandé à EDF d’évaluer précisément le niveau d’eau qui inonderait le site de Fessenheim si jamais la digue qui le sépare du canal d’Alsace venait à céder
L’épaisseur du radier ne permet pas de confiner le corium en fusion pendant plus de 24 heures, délai au delà duquel le corium aura transpercé la dalle de béton
Fessenheim (comme a Gravelines) est particulièrement sensible aux agressions externes dans la mesure où il n’y a qu’une simple enceinte de confinement avec un liner (paroi métallique de 6 mm d’épaisseur).
Gravelines :
La centrale de Gravelines doit effectuer un certain nombre d’améliorations sur la prise en compte du risque sismique, les travaux qui avaient déjà commencé sur le réacteur n°1 s’achèveront sur les 5 autres d’ici à 2017
L’ASN a demandé à EDF de mener des études additionnelles sur la tenue des murs du canal au risque sismique notamment afin de s’assurer du maintien du système de refroidissement assuré par ce canal
La centrale n’est pas protégée contre une éventuelle fuite de gaz toxique sur un site voisin qui nécessiterait l’évacuation des travailleurs de la centrale
Cattenom :
A l’inverse des deux autres centrales, la centrales dispose d’un double niveau de confinement avec deux parois en béton, ce qui la rend plus résistante aux agressions extérieures. En revanche l’absence de liner métallique interne la rend plus exposée aux agressions internes comme une explosion d’hydrogène
Mais les experts de Greenpeace sont allés au delà du travail de l’ASN, soulignant au sujet des réacteurs de 900 MW et de 1300 MW que :
Le vieillissement des centrales peut jouer un rôle dans l’aggravation du phénomène accidentel voire provoquer le phénomène accidentel, comme par exemples les micro fissures découvertes sur la cuve du réacteur n°1 de Gravelines
L’usage de gaines de combustibles en zirconium joue un rôle non négligeable dans le rejet d’hydrogène et le risque d’explosion en situation de dénoyage des combustibles (les assemblages combustibles ne sont plus submergés dans l’eau mais sont à l’air libre)
De même le recours à la sous-traitance n’a pas été traité de façon à parvenir à le conclusion qu’il était compatible avec la sûreté et la radioprotection
Les tests de résistance auxquels sont soumises les centrales nucléaires européennes ne sont pas fiables. ils ne semblent constituer, pour l’instant, qu’une tentative pour restaurer la confiance dans le nucléaire…
Face aux conclusions de l’étude commandée par Greenpeace, la fermeture immédiate de Fessenheim s’impose. Greenpeace souhaite que l’ASN travaille sur les nivaux de risques et de dangerosité… afin d’identifier les autres fermetures nécessaires.