Kilobot est un petit robot conçu par un groupe de recherche de l'Université d'Harvard. Ce robot est a été développé à moindre coût et discute avec ses semblables pour effectuer des tâches collectives. Au moment d'établir le cahier des charges pour la conception du Kilobot, deux facteurs étaient prédominants, le prix de revient et les fonctionnalités. En conservant la notion de coût, il a été établi que ce robot devait pouvoir :
  • se déplacer dans son environnement facilement.
  • exécuter des programmes utilisateurs.
  • communiquer avec ses semblables.
  • mesurer la distance avec ses voisins
  • afficher certaines informations ( notamment pour le debug)
  • réaliser des opérations évolutives.
Afin de réduire au maximum le coût, la principale économie a été réalisée sur le système de déplacement. En effet le robot est constitué d'un circuit imprimé placé sur 3 pattes métalliques, et il s'anime à l'aide de deux moteurs vibrants placés à 90°. Cela à permis d'obtenir un prix final de 14$. Pour l'alimenter, c'est une simple pile Lithium-ion qui fera l'affaire et c'est une LED RGB qui permettra d'afficher des informations. Afin de pouvoir également discuter avec ses confrères, ou un autre périphérique, un émetteur-récepteur infra-rouge a été placé sous le circuit et utilise la répercussion sur le sol. C'est d'ailleurs grace à ce système de communication, et avec un système anti-collision que 25 robots peuvent discuter simultanément. C'est aussi en mesurant la puissance du signal de communication que les robots peuvent déterminer la distance entre eux, avec une précision inférieure au mm. Voici une vidéo qui explique le fonctionnement détaillé des Kilobots :

Grace à tous ces éléments, il suffit ensuite de programmer les robots, pour pouvoir effectuer des tâches collectives. La première démonstration est une tâche de butinage, basé sur le principe des abeilles ou des fourmis. Le robot en rouge symbolise le nid, et le robot en vert la nourriture. Dans une première phase des explorateurs avec la LED en rose partent dans différentes directions, tout en gardant un lien avec le nid, pour essayer de trouver la nourriture. Ensuite les butineurs vont naviguer jusqu'à la nourriture, en prendre une unité (symbolisé par la LED verte) et la ramène au nid. La seconde démonstration consiste a suivre un robot en ligne sans jamais le perdre, le second suit le premier, le troisième suit le second et ainsi de suite... La troisième démonstration nous montre une dispersion du groupe de robot, chacun s'éloigne de l'autre jusqu'à se qu'il y est une distance correcte entre chaque. La dernière démonstration nous montre une séquence de synchronisation des robots. Au début le message est propagé avec du retard et au fil des communications la synchronisation est presque parfaite. Retrouvez toutes ses démonstrations dans la vidéo qui suit :  


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Source : engadget.com
Article original publié sur Semageek® | Actualités High Tech, Robot, Électronique, DIY et Arduino..

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« La contribution belge à la culture mondiale, on le sait, se limite à des gaufres moles, quelques variétés de bières et du chocolat. » C’est en tout cas ce qu’affirme Danny Wind. Et l’auteur américain de 28 ans de poser la question qui est sur toutes les lèvres : « Qu’ont fait les belges de leur temps ? » et de lancer une hypothèse pas si folle que ça : « Peut-être que la Belgique étouffe le monde avec ses gaufres sucrées pour détourner notre attention de ses ambitions impérialistes grandissantes, alors que les Belges construisent une machine de guerre dont Alexandre le Grand ou Gengis Khan n’auraient pas osé rêver. Alors que l’Amérique tergiverse au Moyen Orient, le vrai ennemi se renforce. »


Amis belges, notre plan machiavélique aurait été révélé au grand jour par l’ennemi Yankee. Dans son livre : « Let’s Kill All the Belgians : A Child’s Guide to Genocide » (« Tuons tous les Belges : un guide au génocide, pour les enfants »), Danny Wind prétend mettre à mal notre stratégie nationale de conquête du monde. Ce manuel d’instruction, cette abomination qui voudrait ruiner l’effort de notre ministère de la défense, a pour ambition d’instruire les enfants américains sur la menace belge grandissante et sur les moyens de combattre l’invasion.

L’auteur, apparemment informé par des sources internes, écrit que notre Belgique « sent la pisse ». Il continue à ébruiter notre plan démoniaque en révélant que « si les Belges en avaient l’occasion, ils envahiraient l’Amérique ». Puis, s’adressant aux rejetons ricains : « Les Belges tueraient votre maman et votre papa. Ils vous feraient apprendre le belge à l’école et vous feraient manger des gaufres trois fois par jour. Ils mangeraient votre animal de compagnie. Et si vous n’en avez pas, ils vous en offriraient un avant de le manger. »

Ce Danny Wind à l’air particulièrement bien informé sur nos méthodes. Il pense certainement nous porter un coup fatal en révélant plusieurs moyens de « tuer un Belge » : « Vous pouvez le décapiter. Vous pouvez lui mettre le feu. Vous pouvez lui planter un crucifix dans le cœur. » L’auteur conseille ensuite aux enfants américains de prévenir les politiciens de l’outre-atlantique corrompu, pour qu’ils nous atomisent.

Mais rassurons-nous, tout cela n’arrivera pas. Et nous parviendrons finalement à conquérir le monde. Personne n’ira s’aventurer à prendre ce Danny Wind au sérieux. On finira par penser qu’il s’agit là d’une nouvelle satire, d’une énième blague, neutralisant ainsi l’effet dévastateur qu’aurait pu avoir ce bouquin. Ouf !

sources : ici et

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