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Le groupe de hackers HacDC viennent de sortir la version 0.1 alpha de Byzantium. Il s'agit d'une distrib linux basée sur Porteus, un fork de Slakware, dont les objectifs sont clairs et nets : Permettre aux gens privés de connexion internet potable et de moyens de communication, de mettre rapidement en place un réseau maillé de machines (Du mesh quoi). Cela peut se produire dans des situations d'urgence ou dans des zones ou les moyens de communication ne sont pas fiables. Byzantium sera sécurisée (sandbox, ssl, IPsec, chiffrement..etc), documentée, compatible avec un maximum d'ordinateur, déployable rapidement et facilement. Chacun sera en mesure de créer son noeud mesh (avec différents types de protocoles de routage) et pourquoi pas de partager sa connexion internet en faisant office de passerelle.
Pour le moment, la distrib ne fait pas grand-chose, et HacDC cherche des développeurs motivés et des testeurs pour les aider. Un projet encore très jeune mais qui part d'une très bonne idée. Le côté LiveCD (LiveUSB) prends aussi ici tout son sens, car chacun pourra avec sa clé USB ou son CD, faire rapidement des copies et déployer Byzantium sur n'importe quelle machine sans en modifier l'intégrité.
Vous trouverez plus d'infos sur Byzantium ici et pour télécharger cette 0.1 alpha, c'est par ici.

Les anti-démarreurs des voitures du futur utiliseront peut-être un système identifiant les gens à partir de leur postérieur.
Des chercheurs japonais de l'Advanced Institute of Industrial Technology ont en effet mis au point une technologie de reconnaissance d'empreinte biométrique faciale fessière (voir ci-contre).
Le système en question mesure en effet, et "précisément", avec pas moins de 360 capteurs, l'empreinte du postérieur de leurs utilisateurs en fonction de la pression exercée & des contours de leurs fessiers.
D'après Physorg.org, l'équipe de chercheurs japonais, menée par le professeur Shigeomi Koshimizu, a commencé à y travailler l'an passé, et prévoit de le commercialiser d'ici deux ou trois ans : 98% des cobayes auraient en effet été proprement reconnus, et identifiés.
Leur technologie aurait d'autant plus d'avenir que la reconnaissance par biométrie du postérieur ferait a priori bien moins peur, parce qu'elle est bien moins intrusive, que la reconnaissance par empreinte digitale ou par l'iris.
Et ce d'autant plus que, en fonction de la lumière, ou de l'état de saleté des capteurs biométriques, l'identification par le doigt ou bien par l'oeil peut s'avérer problématique, sinon faillible. A contrario, ils soulignent que l'on est de toute façon obligé de s'asseoir, pour conduire… et que la reconnaissance biométrique fessière pourrait donc naturellement s'imposer.
Les chercheurs espèrent par ailleurs pouvoir déployer leur système sur des sièges de bureau, afin de pouvoir sécuriser l'accès à des ordinateurs, qui ne pourraient donc être utilisés que par des utilisateurs dûment identifiés par leurs postérieurs.
Enfin, et selon ZDNet, ils travailleraient également à un système de reconnaissance biométrique des pieds... destiné à autoriser (ou non) les gens à pénétrer dans les zones sécurisées.
En janvier 2010, les éditions Faustroll, qui s'étaient fait connaître en distribuant les actes (désopilants) d'un colloque sur la désinformation... avant même qu'il n'ait lieu, publiaient un roman de Serge Preuss, "La Raison détale", qui imaginait un système d'identification permettant de faire la nique au "grand surveilleur mondial, (ces) salauds du monde entier, pêle-mêle les gouvernements, les multinationales, les services secrets, surtout la CIA et le FBI, les salauds quoi, (qui) complotaient tous pour nous surveiller et nous contrôler", en identifiant les gens à partir de l'odeur de leurs pieds (voir Le pied, le voilà le vrai moyen d’identification ! ).
Deux ans plus tard, c'est quasiment devenu une réalité. Ceux qui lisent le japonais pourront d'ailleurs lire les détails techniques dans le rapport (.pdf) des chercheurs japonais, publié par Wired.
Voir aussi :
Rions un peu avec l’Hadopi
Vidéosurveiller Fucking, quelle idée…
Fichée à vie à cause d’une fellation librement consentie
Incarcérée pour une fellation librement consentie
Le pied, le voilà le vrai moyen d’identification !
Vidéosurveillance : ce n’est pas parce que les caméras ne servent à rien qu’il ne faut pas en rajouter
On peut estimer le poids d'une personne à vue d'œil, mais seulement approximativement. Sorti...
Certains privilégiés ont pu approcher un séquenceur ADN de Life Technologies au CES de Las Vegas. Comme son nom l’indique, cet appareil permet de décoder l’intégralité du génome humain en une journée. La société ouvre également cette technologie au grand public en le rendant accessible à tous avec un tarif de seulement 1000 dollars par génome analysé…
Jusqu’à présent, les séquenceurs ADN avaient souvent très mauvaise réputation. Non seulement ils étaient très coûteux, mais en outre, l’analyse de données prenait beaucoup de temps. Le séquenceur ADN de Life Technologies a une vocation principale : rendre cette technologie accessible à tous. Avec un prix de 149,000 dollars (soit 1000$ par génome), il faut reconnaître que de nombreux petits laboratoires, spécialistes et même amateurs seront tentés de mettre la main dessus. Le fondateur et CEO d’Ion Torrent, Jonathan Rothberg, a exprimé son contentement en n’hésitant pas à dire “qu’il s’agit d’un moment important dans l’Histoire”, puisque ce séquenceur ADN ouvre la recherche à tout un chacun.
De la taille d’une imprimante laser, l’Ion Proton est déjà utilisé dans plusieurs instituts et universités. Son efficacité aurait également été mise à rude épreuve lors de l’apparition de la bactérie E.Coli en Europe l’année dernière. Mais c’est sans aucun doute au niveau de sa rapidité que l’Ion Proton marque le plus de points. L’appareil permet en effet de décoder l’intégralité de l’ADN d’une personne en quelques heures, voire une journée tout au plus. En d’autres termes, ses performances sont excellentes, surtout pour une machine commercialisée à un tel tarif.
A l’heure actuelle, le lancement de la machine est prévu d’ici environ un an. Life Technologies travaille actuellement sur un logiciel qui pourrait permettre d’analyser rapidement les données génétiques obtenues avec l’appareil. Le programme en question serait open-source, ce qui présage de très bonnes choses pour l’évolution de cette technologie, et est actuellement développé dans l’université de Carnegie Mellon.
L’Ion Proton ne sera par ailleurs pas le seul séquenceur ADN à débarquer puisque le concurrent direct de Life Technologies, Illumina, a également révélé un outil capable de découvrir l’ADN humain en une journée. Son prix est cependant un poil plus élevé puisqu’il faut débourser 4000 dollars par analyse de génome, soit 750,000 dollars pour l’appareil.
Dans un cas comme dans l’autre, la chute des prix des séquenceurs ADN devrait permettre de faire de grands pas en avant dans la recherche scientifique et de rendre certaines opérations nettement plus abordables qu’elles ne l’ont jamais été.
C'est une première mondiale. Si l'on avait déjà réalisé des animaux chimériques (comportant plusieurs ADN différents) depuis les années 1960, le succès s'était limité aux souris, rats, lapins, moutons et vaches. Désormais,...
Pour la première fois, avec Guinevere1, un réacteur nucléaire rapide au plomb a pu être couplé avec un accélérateur dans la perspective de pouvoir retraiter les déchets radioactifs.
Cette première mondiale, réalisée par le Centre d'étude de l'énergie nucléaire belge (SCK-CEN) en collaboration avec le CNRS et le CEA, est une étape importante pour la mise au point de MYRRHA**, démonstrateur d'incinération des déchets nucléaires.
Ces résultats et leurs perspectives seront présentés demain mercredi, lors d'une conférence de presse au Siège du CNRS.
Installé à Mol (Belgique), Guinevere est la maquette de MYRRHA, premier démonstrateur mondial de "Systèmes Pilotés par Accélérateurs" (ADS) dédiés à l'incinération des déchets nucléaires.
MYRRHA sera construit à Mol pour démontrer la possibilité de transmuter des déchets radioactifs en éléments à durée de vie beaucoup plus courte, voire en éléments stables.
"Un ADS consiste en un réacteur nucléaire dit « sous-critique », couplé à un accélérateur de particules. Pour pouvoir fonctionner et produire les neutrons rapides, le réacteur a besoin d’un apport d’énergie extérieur, fourni par l’accélérateur. Avant la construction de Myrrha et sa mise en fonction en 2022-2023, il était indispensable de réaliser des expériences afin d’appréhender les spécificités d’un ADS. C’est désormais possible grâce à Guinevere."
Guinevere a été construit par trois organismes : le Centre d'étude nucléaire belge pour l'élaboration du réacteur, le CNRS qui a réuni les compétences de quatre de ses laboratoires pour réaliser l'accélérateur de particules "GENEPI-3C" avec sa ligne de faisceau, et le CEA de Cadarache qui a fourni le combustible nécessaire au fonctionnement du système.
Le projet Myrrha (src : CNRS)
Le CNRS s'est lancé, en collaboration avec le Centre d'étude de l'énergie nucléaire belge (SKC-CEN), dans le projet Multi-purpose hYbrid Research Reactor for High-tech Applications (Myrrha).
Objectif : réaliser le premier représentant d'un nouveau système nucléaire dont un des buts principaux est de transmuter les déchets radioactifs. Dans un réacteur classique, la fission d'un noyau bombardé par des neutrons libère un neutron qui, à son tour, fissionne un autre noyau et ainsi de suite : on parle de réaction en chaîne.
Dans le nouveau système ADS (Accelerator Driven Systems), une source de neutrons – un accélérateur de particules – est extérieure au réacteur, ce qui permet de mieux maîtriser la réaction en chaîne. De fait, ce réacteur dit « sous-critique » est très flexible et contrôlable, un gage de sa sûreté. De plus, l'ADS permet, de façon contrôlée, de transmuter les déchets hautement radiotoxiques, autrement dit de transformer des isotopes à vie longue en d'autres à vie plus courte, voire stables.Ainsi, les actinides mineurs qui ont des durées de vie de centaines de milliers d'années y seraient transmutés en fragments de fission à vie beaucoup plus courte, environ cent ans.
Bilan de l'opération : une réduction immédiate de la toxicité des déchets à long terme et donc une réduction du temps de stockage.
Notes :
* Generator of Uninterrupted Intense NEutrons at the lead VEnus REactor
** Mutlipurpose hYbrid Research Reactor for High-tech Applications


