via OMGif de admin le 15/06/12

via Geeko de etienne froment le 14/06/12

Depuis 6 mois déjà, la Suède donne la chance à ses citoyens de prendre le contrôle du compte Twitter du pays. L’idée est simple : permettre pendant 7 jours à un citoyen de présenter son pays à sa manière, de parler de sa vie, des lieux à visiter en Suède et d’exprimer son opinion sur une série de sujets. Une initiative couronnée de succès, malgré quelques débordements.

Le programme Curators of Sweden a permis a plusieurs dizaines de Suédois de prendre entre leurs mains le compte Twitter @Sweden depuis le lancement du programme. L’idée en elle-même est intéressante, puisqu’elle permet d’avoir l’opinion d’un citoyen sur son pays et des angles de vue différents sur la culture, le tourisme.

Bien sûr, lorsque l’on place entre les mains d’un citoyen qu’on ne connait pas forcément un compte Twitter suivi par des milliers d’utilisateurs et représentant le pays, il va de soi que quelques débordements risquent de se produire. Etrangement, en six mois, la Suède en a connu très peu, et un seul “majeur”, d’une adolescente qui voulait se renommer “Hitler” pour redonner une image positive à ce nom et qui demandait au public pourquoi certaines personnes détestaient autant les juifs. Fan de la Belgique, la petite a laissé trainer quelques tweets ignorants qui ont créé un petit scandale auprès de certains utilisateurs puritains qui croyaient y voir une forme de racisme. Heureusement, tout est très vite rentrée dans l’ordre, et en dehors de ce petit scandale et de quelques utilisateurs qui avaient un peu trop tendance à discuter d’eux l’expérience s’est plutôt bien passée.

Le compte Twitter public de la Suède prouve également qu’il est essentiel de bien sélectionner les utilisateurs en charge de cette “mission” pendant 7 jours. Remettre l’image d’un pays entre les mains d’un bloggueur différents chaque semaine était un pari risqué pour l’image du pays en question, mais qui prouve qu’il est possible de donner un aspect communautaire à un compte Twitter.

Une initiative à reproduire selon vous?

On en parle sur le forum.

[ Source : DigitalTrends ]

MySQL et MariaDB : alerte à une faille de sécurité "tragiquement comique" 50 % des serveurs seraient touchés MySQL et son fork MariaDB souffrent d'une grave vulnérabilité à une attaque de force brute, prodigieusement facile à exploiter. En peu de secondes, un pirate peut contourner l'authentification aux serveurs de base de données pour peu qu'il dispose d'un nom d'utilisateur correct (« root » est en général toujours présent et actif avec un maximum de prévilèges). Il suffit au pira...

via Le blog du Modérateur de Anne-Laure Raffestin le 14/06/12

Le service The Image Language se propose de transformer vos mots en images… Magique ! Et assez drôle pour réaliser des rébus, et plutôt pratique dans un pays dont on ne maîtrise pas la langue. The Image Language est une « expérience visuelle interactive » développée par trois créatifs argentins, et qui vise à « explorer les capacités du texte et de l’image« . Bon, si on est moins ambitieux, on pourra aussi s’en servir pour s’amuser un peu…

Le principe est tout simple : tapez un mot, et The Image Language le traduira instantanément en image. En fait, le service va chercher le premier résultat de recherche sur ce mot dans Google Images. Evidemment, cela donne des résultats étonnants, voire complètement idiots. Et comme le rappellent les créateurs du site, « The Image Language est un organisme vivant, il change tous les jours. Aujourd’hui, vous pouvez chercher quelque chose qui sera complètement différent demain. » Vous voilà prévenus. En tout cas, c’est amusant, et on se surprendra à essayer de trouver les combinaisons les plus absurdes.

Vous pouvez également immortaliser vos oeuvres, et parcourir celles des autres, dans la galerie de phrases-images. Il y a des résultats plutôt surprenants…

via Geeko de etienne froment le 13/06/12

Après les distributeurs de pizzas, voici les distributeurs à bousculer… On les retrouve uniquement en Argentine, et plus précisément dans le nord du pays, où les gens sont passionnés par le rugby. Le concept est simple : pour avoir sa bière, il faut sauter contre la machine. Si le choc n’est pas assez important, l’appareil ne lâche pas la précieuse canette…

Drôle que concept que celui lancé par la marque de bière Salta, qui commercialise des distributeurs de bières à bousculer. L’idée est simple : donner une image mature à cette boisson alcoolisée, qui n’est accessible qu’à ceux qui sont capables de lui rentrer dedans avec assez de force. Autrement dit : pas de demi-portions ni de femmes. C’est tout du moins ce que laisse entendre la publicité vidéo qui fait l’éloge de l’appareil.

La machine en question a été conçue pour être bousculée. Tout le concept tourne autour de ça, avec l’affichage de la puissance du choc à l’avant, qui indique si le client a frappé avec assez de force la machine pour avoir le droit à une canette. D’après la marque, l’idée aurait permis de booster les ventes de 25% dans les bars où la machine a été installée. Très ludique, le concept encourage à l’achat et à la compétition. Salta envisagerait d’ailleurs de poursuivre la production de distributeurs de ce type suite au succès enregistré…

On en parle sur le forum.

[ Source : DigitalTrends ]

 

énorme :-D

via Geeko de Etienne Froment le 11/06/12

Selon le Times of India, l’Inde aurait décidé d’investir dans les cyber-armes suite au scandale du virus Flame, suspecté d’avoir été utilisé par les Etats-Unis et Israël contre certains pays du monde arabe. L’Inde développerait actuellement des outils informatiques de défense mais aussi d’attaque pour répliquer à des potentielles offensives de ses ennemis.

Le virus Flame semble avoir fait des émules. Le Times of India rapporte en effet une information selon laquelle l’Inde aurait lancé un programme de cyber-armement. L’agence nationale de recherche, la NTRO, aurait été mise aux commandes du projet, qui vise à concevoir des cyberdéfenses et des programmes d’attaque du même type que Flame.

Le conseil national de sécurité aurait décidé de prendre ces mesures pour lutter contre la montée des cyber-attaques et préparer d’éventuelles offensives si des gouvernements s’en prennent aux informations de la défense. Pour l’heure, difficile de dire si Flame était réellement un outil militaire mais de nombreuses agences ont estimé qu’il ne pouvait avoir été créé que par des agences fédérales pour la sécurité, qui souhaitaient tirer des renseignements d’importance capitale de certains gouvernements arabes, sans avoir à les infiltrer.

Plusieurs pays, dont l’Inde et l’Iran, ont déjà annoncé qu’ils allaient développer des virus et programmes similaires qui serviront à la fois à la défense du pays et à la réplique contres les éventuels assaillants. Sans le savoir, les créateurs de Flame ont peut-être bien lancé un jeu qui pourrait très vite devenir très dangereux..

On en parle sur le forum.

[ Source : ZDNet ]

via Energie2007.fr de contact.rss@energie2007.fr (Administrateur 'Energie 2007') le 11/06/12
"Le profilage des consommateurs permettra de suivre bien plus que leur consommation d'énergie si des limites claires ne sont pas établies", a estimé le Contrôleur européen de la protection des données (CEPD)...

via InternetActu.net de Xavier de la Porte le 11/06/12

La lecture de la semaine est le dernier post sur le blog que Corry Doctorow (@doctorow) tient sur le site du quotidien britannique The Guardian, post de circonstance en ce jour de manifestation contre ACTA et en cette période où le Parti Pirate devient un acteur politique en Europe. Le texte s’intitule : “Le problème des geeks avec la politique”.

“Depuis le début des guerres de l’information, note Doctorow, les gens soucieux de liberté et de technologie ont dû naviguer entre deux écueils idéologiques : le déterminisme geek et le fatalisme geek. Deux écueils aussi dangereux l’un que l’autre.

Le déterminisme geek consiste à mépriser toute mesure politique dangereuse et bête, toute tentative de régulation abrupte, sous prétexte qu’elle est technologiquement irréalisable. Les geeks qui s’inquiètent du respect de la vie privée méprisent les lois sur l’écoute électronique, les normes facilitant l’écoute légale, et la surveillance des réseaux sous prétexte qu’eux, ils peuvent échapper à cette surveillance. Par exemple, en Europe ou aux Etats-Unis, la police exige que les exploitants de réseaux insèrent des backdoors en cas d’enquêtes criminelles. Les geeks en rigolent, arguant que c’est complètement inutile pour les petits malins qui ont recours à la cryptographie pour leurs échanges de mail ou leur navigation sur le web. Mais, s’il est vrai que les geeks peuvent contourner ce type de mesures – et toute autre initiative néfaste de censure, de blocage des outils, etc. -, cela ne suffit pas à nous protéger nous, sans parler du reste du monde. Peu importe que vos échanges mails soient sécurisés si 95 % des gens avec lesquels vous correspondez utilisent un service mail qui comporte une backdoor pour l’interception légale, et si aucun des gens avec lesquels vous correspondez ne sait utiliser la cryptographie ; dans ces cas-là, vos mails pourront être lus comme les autres.

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Image : “Peace and Code” extrait de Geek Politics (@GKPolitics), un passionnant documentaire sur la dimension politique de l’internet des geeks.

Teaser Geek Politics from Dancing Dog Productions on Vimeo.

Au-delà de ça, les choses illégales n’attirent pas l’investissement. En Angleterre, où il est légal de déverrouiller son téléphone portable, il y a partout des magasins où on peut faire déverrouiller son combiné. Quand c’était illégal aux Etats-Unis (aujourd’hui c’est quasi légal), seuls les gens capables de suivre des instructions compliqués sur Internet pouvaient le faire. Sans outils faciles à manier, les bénéfices de la technologie ne reviennent qu’à ceux qui la maîtrisent. Si vous voulez un monde où seule une élite rafle tous les bénéfices de la technologie, vous êtes un technocrate, pas un geek.

Le fatalisme geek est l’équivalent cynique du déterminisme geek. Il consiste à considérer que la manière geek de faire les choses, – le fameux “rough consensus and running code” (consensus approximatif et code fonctionnel) – et la préservation d’une pureté idéologique sont incompatibles avec les vieilles notions de délibération, de constitution et de politique. Car celles-ci sont de manière inhérente corrompues et corruptrices.

Il est vrai que la politique a une logique interne, et que ceux qui y participent ont tendance à adopter l’idée que la politique, c’est “l’art du possible”, et pas le lieu des idéaux. Mais il y a une vérité concernant la politique et la loi : même si vous n’y accordez pas d’intérêt, ça ne veut pas dire qu’elles ne s’intéressent pas à vous.

On peut construire des systèmes aussi intelligents et décentralisés que BitTorrent, des systèmes qui ont l’air de n’avoir aucune entité légale qui puisse être poursuivie, arrêtée ou encadrée légalement. Mais si vos inventions ébranlent suffisamment d’institutions ou de lobbies, la loi sera à leur trousse. Elle cherchera arbitrairement des coupables. Et là, la technologie ne pourra pas les sauver. La seule défense contre une attaque légale, c’est la loi. S’il n’existe pas de corps constitué à poursuivre, cela signifie qu’il n’y aura pas non plus de corps pour constituer une défense devant un tribunal.

Si les gens qui comprennent la technologie ne prennent pas position pour défendre les usages positifs de la technologie, si nous n’agissons pas à l’intérieur du champ traditionnel du pouvoir et de la politique, si nous ne prenons pas la parole au nom des droits de nos amis et de nos voisins moins qualifiés techniquement, nous aussi nous serons perdus. La technologie nous permet de nous organiser et de travailler différemment, elle nous permet aussi de construire de nouveaux genres d’institutions et de groupes, mais ils seront toujours insérés dans le monde, pas au-dessus de lui.”

Xavier de la Porte

Xavier de la Porte (@xporte), producteur de l’émission Place de la Toile sur France Culture, réalise chaque semaine une intéressante lecture d’un article de l’actualité dans le cadre de son émission.

L’émission du 9 juin 2012 s’intéressait aux médecins blogueurs en compagnie de Dominique Dupagne (@DDupagne), médecin généraliste, un des pionniers des relations entre médecine et Internet avec le site communautaire Atoute.org et auteur de La revanche du rameur, Gélule (@sous_la_blouse), médecin généraliste aujourd’hui remplaçante, qui tient le blog Sous la blouse. Sa particularité est d’être un blog sous forme de vignettes de bande dessinée. Et Fluorette (@fluorette) qui tient le blog Promenade de santé.

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