Liste de partage de Grorico
Hello
Allez, on commence la semaine avec une petite réflexion que je partage avec vous. Depuis maintenant un an, je vous parle souvent du retour au « tangible », à l’objet, à sa matérialité, loin des écrans plats, lisses et parfois un peu froids de nos tablettes, ordinateurs et autres téléphones. Les objets en bois, en volume, les objets « chauds », tout ceci, je le regroupe en général dans la catégorie de mon blog que j’intitule « design haptique« .
Ces derniers temps, je vois fleurir de plus en plus de projets de jeux, qui mélangent parfois habilement le tangible et le numérique. Pour moi, les premiers à avoir vraiment mis le pavé dans la marre sont les éditions Volumique, que je connais bien pour travailler sous le même toit, et qui ont ainsi posé certaines bases d’interactions et d’excellentes idées aux yeux de tous. Ensuite, j’ai vu quelques étudiants en design d’interaction travailler sur le même genre de projet, et enfin, plus récemment, Lego, Disney, le jeu ePawn, etc.
Je profite donc d’un peu de temps pour vous faire une petite sélection de cette tendance qui, à mon sens, va réellement s’inscrire dans le temps et dans les nouveaux systèmes de lecture et de jeu numérique.
ePawn:
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Lego:
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Disney:
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Volumique:
(qui ont une bonne longueur d’avance)
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
Cliquer ici pour voir la vidéo.
iPhone et RFID:
Cliquer ici pour voir la vidéo.
À mon sens, avec tout ceci, nous sommes très loin de la « réalité augmentée », une tendance annoncée depuis plusieurs années mais qui n’a pas encore trouvé sa démocratisation et qui reste encore très marginale en occident. Pour avoir étudié pendant deux ans la façon dont il est possible de communiquer subtilement, chaleureusement, par le jeu, etc. j’ai compris que nous entrons fortement dans une ère où la notion de plaisir, la disparition de la technologie et surtout le côté « magique » des interfaces jouent un rôle extrêmement important. Les jeunes, les enfants ne se soucient plus vraiment du »comment ça marche » mais plutôt de l’expérience magique que cela offre.
Un réenchantement du quotidien en quelque sorte Ces articles peuvent aussi vous intéresser:
- Les vidéos de la nuit… pour les insomniaques !
- Teagueduino, un nouveau type d’arduino !
- Re-designer l’école ?
- Un appareil photo numérique qui fait imprimante à main en couleur.
- Maurice Binder, ce fabuleux designer de génériques de films.
Entre le tangible et le numérique : une tendance qui réenchante notre quotidien. est publié originellement sur le blog de graphisme : Graphisme et interactivité blog par Geoffrey Dorne
$ while inotifywait -e modify /tmp/myfile; do firefox; done
by David Winterbottom (codeinthehole.com)

La semaine dernière, le tuto de D@dou vous parlait de “Camera Tossing”, ou jeté d’appareil photo.
Cela permet de trouver des angles inédits et certains photographes ont été plus loin. Le photographe de mariage américain Mike Larson s’amuse ainsi à jeter son reflex pour obtenir des photos de mariage assez spectaculaires.
Image : Kevin Swan
Voici sa recette :
- Utilisez un objectif fisheye
- Réglez une vitesse d’obturation rapide (vers les 1/4000e)
- Reglez l’ouverture à f/4.5 (avec un fisheye, tout sera net)
- Choisissez le retardateur à 2 secondes
- Utilisez le mode Bracketing 5 shoots
- Appuyez sur le déclencheur et lancez l’appareil
- Bonus : rattrapez-le.
Si la technique de Larson se révèle très efficace (la vidéo montre des shoots de nuit avec des flash esclaves), elle requiert un peu de préparation et pas mal de risques.
…………………………
C’est ainsi que l’ingénieur allemand Jonas Pfeil à crée la “Ball Camera“. Cette sphère en mousse antichoc contient 36 capteurs de photophone capturant chacun une résolution de 2MP. Une fois assemblée, l’image finale offre un panorama 360°.
Dans un soucis de simplification, la Ball Camera est équipée d’un accéléromètre captant le point culminant du lancer pour déclencher la photo. Si les résultats ne sont pas encore parfaits, le concept, simple et sans risques, pourrait séduire beaucoup de photographes, pros comme amateurs…
…………………………
+ Blog de Mike Larson
+ Site de Jonas Pfeil

Directeur de recherche Inria, Serge Abiteboul succède à ses pairs Gérard Berry et Martin Abadi. Troisième titulaire de la chaire, il est un spécialiste du Web data management. Ses travaux portent notamment sur les bases de données relationnelles et objets ou encore la gestion d'informations sur le web. Ces sujets sont aujourd'hui essentiels face à l'accroissement et à la « massification » des données.
Diplômé de l'ENST (Telecom Paris-Tech) en 1977, Serge Abiteboul obtient un doctorat en informatique de l'université de Californie du sud en 1982. Cette même année, il rejoint Inria en tant que chercheur. En 1986, il passe une thèse d’État de l'université Paris-Sud puis devient directeur de recherche au centre Inria Saclay-Île-de-France. Il a dirigé les équipes-projets Inria Verso puis Gemo.
Comme de nombreux scientifiques, Serge Abiteboul a dispensé des cours dans plusieurs établissements. Il a ainsi enseigné à l'école polytechnique pendant 12 ans. Il est intervenu deux années de suite à l'université de Stanford en qualité de professeur invité entre 1995 et 1997. Pendant cette période, la NASA a fait appel à lui en tant que consultant.
En 2003, il intègre le « laboratoire de recherche en informatique (LRI) », puis en 2008, il devient membre du « laboratoire de spécification et vérification (LSV) ». Depuis 2008, il est membre de l'Académie des sciences.
Durant sa carrière, Serge Abiteboul s'est vu décerner plusieurs prix scientifiques tels le prix de l'innovation ACM SIGMOD en 1998, le prix EADS en 2007... En 2008, il a reçu la bourse Webdam de l'European Research Council (ERC). Aujourd'hui, il est membre de l'équipe-projet Inria Dahu, dirigée par Luc Segoufin, à l'antenne de l'ENS Cachan du centre Inria Saclay-Île-de-France.
Créée en 2009 par le Collège de France et Inria, la Chaire "Informatique et sciences numériques" a pour ambition de promouvoir l'informatique et les mathématiques appliquées.
Serge Abiteboul donnera une leçon inaugurale « Sciences des données : de la Logique du premier ordre à la Toile », le jeudi 8 mars 2012 à 18h.
Du 14 mars au 30 mai 2012, il vous donne rendez-vous tous les mercredis à 10 heures au Collège de France. Chaque semaine, son cours sera accompagné d'un séminaire animé par un expert du domaine.
Le cours
Rendez-vous tous les mercredis de 10 h à 11h :
- 14 mars 2012 - Modèle relationnel
- 21 mars 2012 - Modèle relationnel – suite
- 28 mars 2012 - Concurrence et transactions
- 4 avril 2012 - Le Web
- 2 mai 2012 - Arbres de données
- 9 mai 2012 - Bases de connaissances
- 16 mai 2012 - Recherche sur le Web
- 30 mai 2012 - Fouille du Web
Les séminaires
En relation avec le sujet du cours, tous les mercredis de 11h à 12h :
-
14 mars 2012
Requêtes de bases de données – Logique et complexité / Database Queries – Logic and Complexity
Par Moshe Vardi, Rice University -
21 mars 2012
Gestion de données scientifiques / Managing Scientific Data
Par Anastasia Ailamaki, E.P.F. Lausanne -
28 mars 2012
Ouverture des données publiques / Open Data
Par François Bancilhon, Data Publica
Archivage du Web / Web Archiving
Par Julien Masanès, Internet Memory Foundation -
4 avril 2012
Analyse statique et vérification / Static Analysis and Verification
Par Victor Vianu, U.C. San Diego -
2 mai 2012
Le crowdsourcing de données · Crowd Data Sourcing
Par Tova Milo, Tel Aviv University : -
9 mai 2012
Extraction de données du Web / Data extraction from the Web
Par Georg Gottlob, Oxford University -
16 mai 2012
Récolte des connaissances du Web · Knowledge Harvesting from the Web
Par Gerhard Weikum, Max-Planck-Institut : -
30 mai 2012
Raisonnement dans le Web sémantique / Reasoning in the Semantic Web
Par Marie-Christine Rousset, Université de Grenoble
Réseaux sociaux / Social Networks
Par Pierre Senellart, Télécom ParisTech
À propos de la chaire Informatique et sciences numériques
La chaire Informatique et sciences numériques a été créée en 2009, et pour cinq ans, par le Collège de France avec le soutien d'Inria. Elle accueille chaque année un nouveau titulaire spécialiste reconnu d’un domaine (langages de programmation, sécurité et analyse de protocole, robotique, …).

L'iPhone 4S bénéficie d'un appareil photo de qualité
Dès l’annonce du nouvel iPhone 4S, nous vous parlions sur Phototrend de son appareil photo prometteur. Dans la vie de tous les jours, un tel appareil dans un téléphone que l’on a toujours sur soi peut être une vraie (r)évolution : la fin des compacts (entrée de gamme en tout cas). Encore faut-il aller au delà de l’argument marketing et se pencher sur la qualité réelle des images issues de ce nouveau smartphone.
C’est ce que Les numériques, site dédié au test de produits numériques, a fait. L’iPhone 4S a donc subi la batterie de tests habituels et a été comparé avec tous les autres smartphones haut de gamme du moment. Les résultats sont éloquents, et pas toujours ceux que l’on attendait. Par rapport au Samsung Galaxy SII, au Sony Ericsson Xperia Ray ou encore au Nokia N8, l’iPhone se retrouve bien souvent devant, et parfois ex-aequo. Plus surprenant, il surclasse les compacts entrée de gamme (entre 100 et 150€) : les images sont semblables sur l’aspect qualité mais le traitement des compacts est souvent moins bon que sur iPhone.

Cliquez pour agrandir
Le site pose également la question de l’intérêt de comparer les deux. Est-ce vraiment les mêmes usages ? Est-ce la même cible ? Pourtant, et si ce débat parait juste être un effet de mode, il pourrait avoir un impact majeur sur le marché. Comment sera organisé le marché de la photo si dans 2 ans tous les photographes ont un smartphone performant dans la poche ? Quelle place pour les compacts experts ? Et si tous les amateurs ont aussi ce même smartphone et qu’il leur suffit pour leur usage ? Quelles seront les ventes de compacts entrée de gamme ?

Possibilité de recadrer les photos après la prise de vue
Si les résultats de ces capteurs de smartphones se rapprochent de plus en plus de ceux d’un compact, leur écosystème les rend bien plus intéressant à l’usage : de l’application d’effets à des retouches mineures, puis du partage par mail, Flickr ou sur votre réseau social préféré, les smartphones donnent « vie » à vos images de manière presque instantanée. Evidemment, cela n’est pas encore une menace pour les appareils haut de gamme ou reflex, dont les images autant que le post traitement sont sans comparaison. Mais si l’on me demande mon avis sur l’achat d’un compact pour accompagner mon reflex, je dirai : « pas la peine, j’ai toujours mon iPhone dans la poche ». L’iPhone 4S rend cette phrase encore plus pertinente. Sans oublier la place de choix de l’iPhone 4 sur Flickr…

L'iPhone 4 dépasse tous les appareils photos sur Flickr
