Liste de partage de Grorico
Le gif, c’est la vie. Si comme certains d’entre nous vous suivez cet adage à la lettre, voici pour vous le meilleur du gif arty traînant sur internet ces jours-ci, avec sont lot d’explosions, de concepts surprenants et de time-lapse de pans entiers d’une ville. Ambiance.
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La touche explosive de Pierre Debusschere
Parti d’une collaboration entre l’artiste belge Pierre Debusschere et le studio 254forest, le court-métrage The Day the World Went Away a donné naissance à une série de gifs impressionants, repris directement du film et livrés tels quels sur le tumblr du belge, très poétiques par l’incrustation d’effets pyrotechniques très sci-fi à l’intérieur des corps des modèles.
En bonus, voici le court-métrage dont proviennent les gifs, filmé à l’aide du Canon EOS 5D Mark III.
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Rrrrrrrroll : le blog qui nous fait tourner en rrrrrrrrond
Le blog rrrrrrrroll part de l’idée toute simple d’une bande d’amis japonais voulant immortaliser leurs errances de manière décalée. Résultat, un concept artistique fort autour de gifs créatifs avec pour gimmick la mise en scène de personnes, objets ou éléments du décor tournant sur leur propre axe. Dans des poses monotones, rêveuses, parfois effrayantes, le petit groupe réussit le tour de force de nous amuser tout en nous baladant au travers de paysages et d’imaginaires fascinants.
A consommer sans aucune retenue.
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Time-lapse San Francisco
Faisons un petit (et très rapide) tour d’horizon de San Francisco grâce au dernier clip de Kalle Mattson, Water Falls. Très rapide car le clip est essentiellement composé de zoom et dezoom et de time lapse autour de monuments et constructions majeures de la ville. L’occasion pour le réalisateur Kevin Parry de reprendre ces morceaux de visite éclair pour en créer une série de gifs frénétiques, à l’énergie folle et vertigineuse.
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Les micro-organismes pourraient affecter la stabilité de l'entreposage de résidus radioactifs, un problème encore méconnu, qui fait l'objet d'une étude pionnière à l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL).
Sous terre, le temps semble s’être arrêté. C’est pourquoi les profondeurs de la Terre sont considérées comme les endroits les plus sûrs pour enfouir les déchets nucléaires. Mais les scientifiques ont constaté une intense activité bactérienne dans ce monde souterrain, suite à l’intrusion humaine. Des scientifiques de l’EPFL ont lancé un programme de recherche afin d’identifier ces microorganismes souterrains. Ils comptent mieux comprendre quelle pourrait être leur influence sur l’étanchéité des barrières utilisées pour confiner les déchets nucléaires - conteneurs, béton ou roches, par exemple.
Il s’agit d'identifier les bactéries présentes dans les profondeurs, et de comprendre comment elles transforment la chimie de leur milieu. Plus encore, il s’agit également de prédire comment ces microorganisme pourraient évoluer sur de longues périodes. Autant d’informations qui permettront d’évaluer, à long terme, la sécurité des sites d’enfouissement.
« Pour identifier les microbes qui évoluent dans la roche, nous utilisons des techniques de séquençage d’ADN et des outils bio-informatiques » explique le Rizlan Bernier-Latmani, directrice du projet et responsable du laboratoire de microbiologie environnementale à l’EPFL. Les données fourniront aussi un aperçu des types de molécules que les microbes peuvent produire en transformant leurs substrats. « Nous parlons de très longues durées, plusieurs centaines de milliers d’années. Si les bactéries peuvent transformer leur milieu, elles le feront. »
Rizlan Bernier-Latmani a lancé une campagne expérimentale à des centaines de mètres de profondeur, sous le Mont Terri, près de St. Ursanne dans le Jura. Un site qui n’abrite pas - et n’abritera jamais - de déchets nucléaires. Ce lieu est devenu une plateforme de recherche et de collaboration internationales pour étudier la pertinence de la roche argileuse dans l’enfouissement des déchets radioactifs. Les résultats obtenus sur ce site expérimental pourront être transférés à d’autres sites similaires.
Évaluer le potentiel des microbes
Rizlan Bernier-Latmani cite plusieurs processus bactériologiques qui pourraient avoir un impact sur la stabilité du stockage de déchets radioactifs. La corrosion des déchets métalliques et des conteneurs de stockage, ou la production de gaz, peuvent affecter le confinement des déchets radioactifs. On présume aussi de potentiels effets bénéfiques. En effet, les microbes peuvent également consommer certains gaz qui, au fil du temps, pourraient augmenter la pression dans un environnement étanche et scellé. De plus, en modifiant la conformation des éléments radioactifs, les bactéries peuvent réduire leur solubilité, et les figer à l'intérieur du substrat rocheux.
« Pour prendre en compte l’activité des micro-organismes, il nous faut mieux la comprendre. Ainsi, nous pourrons évaluer la sécurité, de l’environnement de stockage sur le long terme », explique la chercheuse.
Observer l’adaptation des bactéries en temps réel
La technologie de séquençage d’ADN permet d’identifier des quantités infimes de bactéries, même dans les cas où ils ne représenteraient que 0.1% de la population microbienne. « Il est très important de repérer même les bactéries présentes en faibles quantités, parce qu’elles pourraient prospérer une fois l’environnement de stockage sous scellés. »
Cette même technique permettra de résoudre un problème épineux. Dans les communautés microbiennes, différentes espèces coexistent pendant des millénaires. L’environnement est en constante évolution. En conséquence, il arrive que les bactéries mutent et acquièrent de nouvelles fonctions. Elles peuvent même s’emparer des gènes d’autres espèces - un processus connu sous le nom de « transfert génétique horizontal ». Afin de mieux cerner la façon dont les bactéries pourraient évoluer sur des milliers d’années, les scientifiques doivent identifier l’ensemble des gènes exprimés par toute la communauté microbienne.
Comment identifier tous les types de bactéries présents dans les dépôts d’argile, sous le Mont Terri ? Dans le passé, les scientifiques prélevaient des bactéries à partir d’échantillons d'eau, et les cultivaient jusqu'à ce qu'elles atteignent une population suffisamment importante pour être analysée. Or, seul un pour-cent des espèces bactériennes peuvent être mises en culture. De fait, les résultats étaient loin de représenter l’ensemble des espèces présentes.
Aujourd’hui, de nouvelles techniques permettent aux scientifiques d’analyser les populations bactériennes sans avoir à les mettre en culture. Grâce à ces techniques, l’ADN de tous les micro-organismes présents dans un échantillon peut être extrait, séquencé, puis réuni en utilisant des algorithmes bio-informatiques. Cela permet d’identifier tous les microbes et de cataloguer leur machinerie moléculaire de manière exhaustive – on dresse la liste complète des protéines qu’ils peuvent produire. Les scientifiques peuvent même identifier avec précision quelles protéines sont utilisées à un moment donné. Cela fournit un aperçu de la stratégie adoptée par les bactéries pour survivre, et surtout du danger qu’elles pourraient représenter.
Un aquarium à bactéries
Rizlan Bernier-Latmani et son équipe utilisent un nouveau bioréacteur - un aquarium à bactéries - qui peut s’intégrer directement au substrat rocheux des tunnels profonds. De la sorte, ils peuvent extraire des échantillons d’eau souterraine, qui leur permet d’observer la prolifération des bactéries et leur activité dans leur milieu naturel.
À l’heure actuelle, les scientifiques cherchent à comprendre comment les bactéries s’adaptent à leur régime sous-terrain, et comment leur présence peut influer la sécurité des dépôts. Ils les stimulent, en enrichissant l’eau souterraine avec des molécules différentes : par exemple l’hydrogène, pour simuler l’accumulation du gaz qui résulte la corrosion des conteneurs en acier. En même temps, ils auront accès à de nombreux paramètres en temps réel –pH, quantité d’oxygène dissous ou sulfates. Avec les techniques de séquençage d’ADN, ils pourront observer les bactéries alors même qu’elles s’adaptent à leur nouvel environnement.
On ne sait toujours pas si les microbes étaient présents à l’origine, ou s’ils ont colonisé le substrat rocheux pendant les travaux forage. Mais ils sont bien là, et ils sont actifs. Des centres souterrains ont été sélectionnés pour offrir l’option la plus viable en matière de stockage des déchets nucléaires car, contrairement à la surface de la terre, le substrat rocheux semble être figé dans le temps. Les microorganismes, quant à eux, continuent de prospérer à leur propre rythme.
Parcourez notre dossier complet sur le cerveau
Transhumanisme,...
C’est une nouvelle qui peut sembler anodine, mais qui bouleverse la traditionnelle règle de l’invisibilité (vis-à-vis des autres utilisateurs) chez Facebook. Le réseau social a en effet annoncé, sans tambour ni trompette, que désormais, dans les groupes, la liste des membres ayant vu chacune des publications serait visible. En clair, plus possible...
Article publié sur le Blog du Modérateur : Savoir qui a visité son profil Facebook… Bientôt possible ? Suivez également l'actualité du blog sur Twitter et Facebook
Fukushima: Une enquête indépendante et critique
Par Daniel Eskenazi - Le Temps. Seize mois après Fukushima, une commission d’enquête indépendante composée notamment de scientifiques japonais a publié un rapport accablant.
Pour Laurent Horvath, économiste spécialisé dans l’énergie et fondateur du site 2000watts.org, les informations contenues dans ce document tranchent avec les conclusions de Tepco et des autorités. «Le tremblement de terre a bel et bien endommagé la centrale nucléaire. Il a provoqué une panne d’électricité et l’enclenchement des générateurs. Le tsunami a suivi, entraînant une panne d’électricité complète.»
Voilà maintenant trois ans que l’Union Européenne subventionne le projet INDECT, au prix de plusieurs millions d’euros et avec un budget en constante évolution. Tout cela avec un manque d’information et de communication presque scandaleux, ce projet étant bien supérieur en termes de violation de la vie privée que les projets ACTA, PIPA ou encore SOPA…
INDECT est l’abréviation de « Intelligent information system supporting observation, seaching and detection for security of citizens in urban environment« . En français, cela donne : système d’information intelligent soutenant l’observation, la recherche et la détection pour la sécurité des citoyens en milieu urbain. C’est un projet créé par l’Union Européenne et impliquant plusieurs universités à travers l’Europe. Il a vu le jour en septembre 2009, suite à une initiative du Parlement polonais.
Indect vise à mettre en place des systèmes de surveillance intelligents afin de détecter les menaces criminelles de manière automatisée, cela grâce aux flux de données fournis par des caméras de surveillance.
Il permettra aussi d’analyser automatiquement et minutieusement tous les sites internet, les forums de discussion, les FTP, les réseaux P2P et même vos ordinateurs personnels... Un système de contrôle très ressemblant à celui des Etats-Unis, le projet Echelon.
Alors que certains y voient déjà la création d’un système de sécurité qui pourrait aboutir à des services secrets européens, le journal Telegraph indique que dix pays de l’Union participent au projet, qui est déjà alimenté par environ 11 millions d’euros. Or, ce programme va s’étaler sur cinq ans, et le budget sera donc probablement revu à la hausse, puisque celui de la sécurité en Europe est passé cette année à presque 1 milliard d’euros, soit une augmentation de 13,5 %.
Le but d’Indect est donc simple : croiser et analyser les données collectées sur la toile, les statistiques de sites visités et les informations collectées via les systèmes de vidéosurveillance, afin de permettre la détection de comportements violents susceptibles de représenter une nuisance à l’ordre public. A terme, ce projet aura pour objectif la mise en œuvre d’un moteur de recherche sémantique, réservé aux forces de police et de sécurité, qui pourraient effectuer des recherches sur des mots-clés pour répertorier toute page contenant des données sensibles, liées par exemple à la pédopornographie ou au trafic d’organes.
Afin de pallier à ce futur gros problème concernant la vie privée de tous, Anonymous appelle à manifester le 28 juillet 2012. En effet, ce projet s’immisçant dans nos vies privées, collectant nos données personnelles et manquant totalement de transparence, il est du devoir de chaque citoyen d’agir.
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Ahahaha mais qu'est-ce qu'on se marre...
Je vais vous expliquer un truc pas nouveau, mais un truc très drôle quand même pour ceux qui ne seraient pas encore au courant.
Quand un ayant droit découvre avec effroi un lien pointant vers une de ses oeuvres piratées via Google, il envoi ce qu'on appelle une notice DMCA à Google, c'est-à-dire une demande pour retirer le contenu pirate indexé, du moteur de recherche.
Très bien. Sauf que Google joue la transparence à fond et communique à la fois sur son site Transparency Report sur qui demande quoi et combien de fois...
... et participe aussi au projet Chillingeffects.org, lancé par l'EFF et d'autres pour protéger les gens et contenus honnêtes des demandes abusives de retrait (DMCA et justice). Plus concrètement, Chilling Effects indexe sur son site toutes les fameuses demandes DMCA.
Sauf que dans ces "notices", on trouve bien sûr les liens pirates dont les ayants droit demandent le retrait. Cela fait, rien que pour le mois dernier 2 418 160 liens pointant vers des films, de la musique, des logiciels et du contenu pour adulte qui se retrouvent ici, sur chillingeffects.
Évidemment, le plus ironique là-dedans, c'est qu'une simple requête Google sur Chilling Effects permet de trouver n'importe quel lien vers un fichier piraté. Cela fait de Chilling Effects (donc de Google qui alimente le truc), l'un des plus gros dealers de fichiers piratés. Un peu comme The Pirate Bay cumulé à Megaupload à son heure de gloire, sauf que là, c'est Google qui centralise tout ça.
Mouarf !
Le plus drôle là-dedans, c'est que les ayants droit, désespérés, réclament aussi que Chilling Effects soit retiré des résultats du moteur de recherche de Google, comme le prouve cette demande DMCA.
Elle est pas belle la vie ?