via Ma petite parcelle d'Internet... de Sid le 05/01/12

RSS coupé

P

arce que j'apprécie de pouvoir lire l'intégralité du contenu d'un billet dans mon agrégateur de flux, quel qu'il soit, je n'aime pas les fils RSS dits courts. Et à mon grand dam, une part non négligeable, et en constante augmentation, des flux auxquels je suis abonné en utilisent. Aussi, c'est avec un plaisir non dissimulé que j'ai découvert par l'entremise de Korben le Full Text RSS Feed Builder.

Ce service est à ce jour, de ceux ceux que j'ai pu tester, celui qui a le meilleur taux de succès, et de loin. Libre d'accès, gratuit et sans pub, il a également le bon goût d'être super simple à utiliser et de fournir des URLs qui "préservent" celle d'origine, facilitant un retour en arrière si besoin. Seule déception, les pointeurs vers les flux de commentaires disparaissent.
C'est en tout cas un outil qui va clairement me redonner envie de lire certains blogs que j'avais clairement délaissés à cause de ça...

À titre d'exemple, un avant/après sur DigiCamReview.com, avec pour commencer le fil RSS du site :

digicamshort.png

Et celui produit par ce service :

digicamfull.png

Autant dire qu'il n'y a pas photo... Si j'ose m'exprimer ainsi ;)

via Blog Photo - Mayoz.fr le 06/01/12
Bonne année à tous ! Nous entamons 2012 avec les résultats d’un concours exigeant, au thème farfelu : « Le monde à l’envers ». Une fois de plus, les participants ont réussi à nous surprendre, pour traiter ce thème avec originalité, félicitations ! Gregory Perrin – L’envers et l’endroit Ambiance zen et symétrie parfaite pour ce cliché

via Korben de Korben le 01/01/12

La semaine dernière à Berlin, lors du CCC, le groupe de hackers qui s'occupe du projet HGG pour Hackerspace Global Grid a fait tout un exposé sur leur objectif qui est d'envoyer leurs propres satellites en orbite vers 2034.

L'idée ici, c'est de ne plus dépendre de sociétés et de gouvernements et que les hackers et l'Humanité puissent disposer de sa propre infrastructure et ainsi contourner n'importe quelle censure. Ils évoquent aussi un réseau distribué de stations au sol, à bas coût, qui pourraient être maintenues par des particuliers et ainsi permettre une connexion constante avec le ou les satellites, ce qui rend encore plus "user-friendly" l'accès à ce réseau.

Le HGG appelle donc les projets similaires à se rallier à la cause, par exemple le projet Constellation.

Pour le moment, les hackers derrière HGG ne s'étendent pas trop sur les détails et les possibilités de ce projet, car il est encore très jeune, mais les esprits les plus utopistes espèrent que cela devienne un accès privilégié pour l'Humanité à un Internet libre et non censurable.

Vivement 2034... Sinon, un satellite de hackers, ça pourrait aussi être un petit robot spatial qui part avec sa clé USB dans l'espace pour se coller à d'autres satellites afin d'y installer des backdoors exploitables par l'Humanité (oui, j'ai abusé du chocolat pendant les fêtes...)

Photo et Source

flattr this!

via InternetActu.net de Hubert Guillaud le 02/01/12

Les 12 et 13 décembre 2011 se tenait à Lyon un colloque universitaire sur les réseaux sociaux organisé par l’Institut rhône-alpin des systèmes complexes. Comme le soulignait Pablo Jensen en introduction, le sujet est plus qu’à la mode. Partout, on a l’impression que les Big Data vont nous permettre de révéler les données du comportement humain, comme l’exprimait récemment un article du New York Times : permettant à la fois de prédire le plus individuel (le divorce prochain d’un détenteur de carte de crédit selon l’évolution de ses achats) comme le plus collectif (détecter de possibles rebellions grâce aux données issues du web de 21 pays d’Amérique Latine que scrute en continu l’Iarpa américaine). Comme si les données allaient nous permettre de découvrir les lois sociales qui nous gouvernent…, souligne avec ironie le chercheur.

Pourtant, c’est bien ce que proposent la plupart des recherches présentées durant ces deux jours. Tout le monde semble être penché sur les données pour regarder si elles peuvent expliquer ou prédire le social.

Retour sur quelques-unes de présentation qui ont rythmé ces deux jours.

Structurer pour organiser

Vincent Blondel de l’université catholique de Louvain, responsable du laboratoire Large Graphs and Networks est un des spécialistes de l’analyse des très grands réseaux. Il rappelle en préambule que les outils pour analyser ces grands réseaux n’existaient pas il y a 10 ans, pas plus que les méthodes d’identification des communautés. Mais si les outils sont désormais là, la notion de communauté demeure floue en mathématique, toute la question est de savoir si les communautés obtenues, via l’efficacité algorithmique et l’efficacité des graphes, sont pertinentes. “L’analyse de réseaux a pour but d’identifier des communautés dans les réseaux, afin de permettre des représentations schématiques selon l’intensité des communications entre communautés. L’idée est mettre de la structure pour mieux voir l’organisation d’un réseau.” Il existe différentes manières de montrer l’organisation d’un réseau, précise le chercheur en prenant pour exemple l’image, assez connue, du réseau des membres du Congrès américain, identifiant les démocrates en bleus et les républicains en rouge. Selon le seuil que l’on prend, on peut avoir des représentations très différentes. Si on regarde par exemple le nombre de fois que les députés ont voté de la même manière, on identifie que chaque camp vote pour le sien. Mais si on abaisse le seuil, on se rend compte que les démocrates votent bien plus souvent ensemble que les républicains, la discipline de parti y est visiblement bien plus forte.

Vincent Blondel a mis au point l’une des nombreuses méthodes d’identification de communautés qui existent (voir l’analyse de Santo Fortunato sur la détection de communauté dans les graphes (.pdf) qui recense et évalue les méthodes existantes), la méthode de Louvain, qui a été implantée depuis dans de nombreux logiciels comme Gephi, NetworkX, et est utilisée par de nombreuses sociétés comme Linked-in. La méthode de Louvain tente de trouver un partitionnement pour de très grands réseaux, afin que la modularité (qui exprime la qualité de la particularité de la décomposition) soit la plus élevée possible. L’équipe de Vincent Blondel a utilisé cette méthode pour étudier les communications téléphoniques d’un opérateur belge pendant 6 mois, soit 2,6 millions de clients et plus de 800 millions de messages vocaux et textuels. Outre de nombreux enseignements sur la répartition des appels, leur durée rapportée à la distance… l’étude a mis en avant la coupure communicationnelle de la Belgique selon ses deux zones linguistiques. D’autres analyses ont été faites dans d’autres pays en suivant cette méthode, en Angleterre (voir “Nos frontières politiques éclairées par nos échanges”, ou en France (voir : “Le téléphone portable redistribue-t-il les cartes ?”). Le cas de la France a montré que l’intensité des communications est plus forte dans le cadre des régions que dans le cadre des départements.

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Image : Les bassins téléphoniques en France métropolitaine.

Bien sûr, ces études pourraient avoir directement des effets sur les politiques urbaines, estime Vincent Blondel. Mais également être directement utiles à la vie des gens. Lors du NetMob2011, organisé au MIT, des chercheurs ont analysé les déplacements de la population haïtienne après le tremblement de terre pour envoyer des SMS invitant à la prévention de tous ceux passés à proximité des centres épidémiques du choléra.

Mesurer la cohésion

La communauté est un terme mal défini, rappelle Eric Fleury de l’Ecole normale supérieure de Lyon et de l’équipe des réseaux dynamiques de l’Inria à la suite de Vincent Blondel. “Par ce terme, on part d’une approche structurelle pour aller à une approche sémantique. Pour cela, on divise le réseau en communautés et pour mesurer la qualité de la partition, on tente de maximiser la modularité.” L’étude des réseaux sociaux éclate les réseaux en morceaux disjoints, sans pouvoir toujours pouvoir les faire se chevaucher, contrairement à la vie réelle, où vous appartenez à la fois à votre réseau familial et à votre réseau professionnel. “La partition d’un réseau est un compromis, qui essaye de trouver la division la plus parfaite entre les contenus, même si cela se fait trop souvent, au détriment de la qualité, de la cohésion de cette même communauté”. Pour Eric Fleury, la cohésion est plus importante que les liens.

Fellows (vidéo), est un protocole expérimental qui a pour but de tester la cohésion et voir s’il fait sens. Le dispositif a été mis en place sur Facebook… Il cherche dans votre réseau social des ensembles de personnes et vous demande s’ils font sens. Le dispositif présente les communautés par ordre décroissant de cohésion. Le système est ainsi capable de présenter par exemple les personnes qui appartiennent à votre famille en observant uniquement la structure des liens du réseau social. Le dispositif proposait ainsi aux utilisateurs de créer des listes sur Facebook. Presque 3000 personnes ont participé à cette expérience en ligne où chacun pouvait noter la qualité des partitions proposées. 80 000 communautés ont été créées, mais seulement 16 000 sont devenus des listes. La courbe de corrélation entre les cohésions proposées et les appréciations des gens se conformait assez aux impressions des internautes, estime le chercheur à l’aune de ses résultats.

Fellows from Adrien Friggeri on Vimeo.

Cette mesure de la cohésion pose de nombreuses questions. Peut-on inférer des goûts à partir de la structure sociale de nos réseaux relationnels ? Les chercheurs ont ainsi observé les like autour de sujets pour proposer des regroupements correspondants, quand bien même ils dépasseraient les structures relationnelles établies. Autre question intéressante à explorer : comment les gens nous perçoivent dans ces communautés ? En sommes-nous des éléments centraux ou pas ?

Comment les comportements individuels modifient-ils les structures sociales ?

Pierre Mercklé, de l’Ecole normale supérieure de Lyon, auteur d’une excellente synthèse sur le sujet dans la collection “Repères” des éditions de la Découverte (Sociologie des réseaux sociaux), est revenu sur le rapport entre réseaux sociaux et classes sociales (voir également sur son blog). En 2010, on a assisté à un évènement emblématique : l’introduction de la notion de réseaux sociaux dans le programme d’enseignement du lycée et la disparition de la notion de classe sociale (même si elle va être réintroduite dans le programme de terminal, suite au tollé que cette disparition programmée a engendré). Derrière cet exemple, Pierre Mercklé veut voir un déplacement du regard, vers l’analyse des structures et des méthodes. “On ne regarde pas seulement les individus et leurs attributs, mais également la façon dont les formes que prennent ces relations modèlent les comportements individuels et inversement, comment les comportements individuels modifient les structures sociales.” Or, la bonne question sociologique, estime le chercheur, c’est comment les structures sociales peuvent-être analysées par des outils et des concepts issus de l’analyse des réseaux.

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En même temps, voilà un moment que le mouvement est en cours. Depuis 2000, si on regarde la littérature anglophone via le Books Ngram Viewer de Google, le terme social networks est plus utilisé que celui de “classe sociale”. Luc Boltanski et Eva Chiapello ne montraient pas autre chose que la montée de la notion de réseau et le déclin de la notion de classes dans le nouvel esprit du capitalisme. L’analyse des réseaux ne doit pas s’opposer à l’analyse des groupes ou classes sociales, mais peut permettre de mieux comprendre la stratification sociale, en soulignant par exemple combien la sociabilité est une pratique culturelle qui profite aux plus riches, aux plus diplômés… “Les origines sociales déterminent les structures de la sociabilité et celles-ci, à l’inverse, déterminent les origines sociales” comme le montre le récent livre sur La vie en réseau qui pointe l’inégale distribution des ressources relationnelles. Reste que l’impression demeure que l’analyse des réseaux sociaux, finalement, sert à masquer plus qu’à révéler les inégalités de la société, notamment parce qu’elle introduit d’autres façons de découper la société. Comme nous le confiait Fabien Granjon et Julie Denouël, le risque est d’utiliser les traitements statistiques évolués en faisant abstraction des variables sociales.

Hubert Guillaud

Notre compte rendu du colloque “Réseau sociaux : des structures à la politique :

réseaux sociaux

via Fubiz™ de Versa le 04/01/12

Focus sur le travail de Philip McKay : un photographe anglais né et vivant à Liverpool. Spécialisé dans les clichés en noir et blanc, ce dernier s’intéresse à la nature et fait en sorte de donner une atmosphère unique et mystérieuse. Plus d’images dans la suite de l’article.



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via Energie2007.fr de contact.rss@energie2007.fr (Administrateur 'Energie 2007') le 03/01/12
L'Autorité de sûreté nucléaire a publié son rapport sur les évaluations complémentaires de sûreté (ECS), qu'ele avait précvédemment remis au premier Ministre. Elle "impose un...

via Les dernières actualités de Futura-Sciences de webmaster@futura-sciences.com (Futura-Sciences) le 03/01/12
La Chine vient de rendre publiques ses ambitions spatiales pour les cinq prochaines années. Dans le domaine des vols habités et des moyens d'accès à l'espace, les ambitions sont très élevées.
Dans son Livre blanc, la Chine a dévoilé ses priorités spatiales pour la période 2012-2016. Concernant les vols habités, en plus du développement de trois nouveaux lanceurs - y compris un système de lancement à déploiement rapide -, ce pays va conduire des études préliminaires en vue...

via 500px: le 03/01/12


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« Inutile de parler d'industrie informatique : nous n'en avons plus » Un informaticien engagé politiquement propose 3 axes pour relancer l'IT en France Denis Szalkowski est un formateur-consultant MySQL, Oracle, Linux, PHP, Perl, etc. Il a fondé en 2004 Winuxware, une société spécialisée dans le référencement, le développement de sites WordPress et osCommerce, et dans les systèmes d'information sous Linux. Ancien militant du PS et d'Europe Ecologie, ce développeur engagé vient de publier une tribune très marquée à gauche dans laquelle il appelle à « produire français aussi dans l'informatique ». Il entame son billet bille en tête : « inutile ici de parler d'industrie inf...