via L'actualité Greenpeace France de Greenpeace France le 19/12/11

Neuf mois après la catastrophe naturelle, puis nucléaire qui a ébranlé l’archipel japonais, Greenpeace fait un point sur la situation.

Les Japonais ont choisi l'idéogramme Kizuna, qui signifie le lien, pour symboliser l'année 2011

De l’annonce de l’ “arrêt à froid des réacteurs” …

Le Gouvernement Japonais a indiqué le 16 décembre que la procédure d’arrêt à froid ( la température exercée à l’intérieur des cuves des réacteurs ne dépasse pas les 100°C ) des réacteurs de la centrale de Fukushima Daiichi était complète.
Mais cette expression doit être employé avec précaution : dans une centrale au fonctionnement normal, l’arrêt à froid signifie que l’on peut intervenir dans les réacteurs pour une opération de maintenance. À Fukushima, n’oublions pas que les cœurs de trois réacteurs sont entrés en fusion et ont partiellement fondus. Le niveau de radiation reste donc exceptionnellement élevé. “Le gouvernement et Tepco utilisent l’expression ‘arrêt à froid’ dans un sens différent de l’acception habituellement employée pour un réacteur sain“, a ainsi précisé le vice-président de la Société japonaise de l’Énergie atomique, Takashi Sawada. “Je crois plus correct de dire que les réacteurs ont essentiellement atteint l’état de refroidissement stable
Dans un rapport rendu public le 30 novembre, Tepco explique que le combustible du réacteur 1 aurait entièrement fondu, percé la cuve et rongé une partie du béton de l’enceinte de confinement, sur 65 cm de profondeur. Le combustible fondu serait à 37 cm de la coque en acier. Mais ces analyses reposent sur des estimations et simulations informatiques. Impossible d’avoir des informations plus précises.

Diagrame/coupe d'un réacteur à eau bouillante (REB) DW = enceinte sèche. WW = enceinte humide SF = piscine de combustible usé. Source : Wikipedia

Aussi, alors que les autorités, ainsi que de nombreux médias, se sont félicités de la fin de l’accident nucléaire, la catastrophe n’est pas terminée : il faudra des décennies pour étudier de près les installations et des centaines d’années pour mesurer toutes les conséquences dans la région.

Au Japon, seulement 7 réacteurs nucléaires sur 54 sont encore en service. Le pays s’oriente peu à peu vers une sortie du nucléaire, en réalisant notamment un effort en termes de sobriété :cet été, la ville de Tokyo a consommé 15% d’énergie en moins. Les restaurants ont baissé la climatisation, les enseignes lumineuses ont été éteintes la nuit … chacun, professionnel, service public, ou citoyen fait des efforts.

Contamination : des études et des bilans loin d’être terminés …

Le rapport d’étape de la commission gouvernementale chargée d’enquêter sur la catastrophe, qui doit être publié le 26 décembre, indique que les réacteurs auraient été fortement endommagés par le séisme plutôt que par le tsunami.

Yukio Edano, ministre japonais de l’Industrie s’est dit mardi opposé au plan de TEPCO qui prévoyait de rejeter en mer de l’eau “faiblement radioactive” dans les prochains mois, faute de capacité de stockage. Des dizaines de milliers de tonnes d’eau ont été accumulées sur le site Fukushima Daiichi du fait des arrosages massifs effectués durant les semaines suivant l’accident provoqué par le séisme et le tsunami du 11 mars. Mais la communauté de pêcheurs s’est fortement mobilisée contre ce projet, craignant, à juste titre, les risques de contamination.

Dans le même temps, l’AIEA, (Agence Internationale de l’Energie Atomique) lance et coordonne une étude sur les conséquences des rejets dans le Pacifique, qui regroupe 24 pays. L’agence coordonera les mesures, et facilitera les échanges de résultats entre les pays concernés

Mardi 15 novembre 2011, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a publié un rapport sur la remise en état des grandes zones contaminées en dehors du site de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi.

Globalement, le rapport souligne les efforts de décontamination mis en œuvre par les Japonais et approuve la stratégie appliquée. Néanmoins, il juge que des progrès peuvent être réalisés et formule une série de recommandation.
Le rapport “souligne neuf domaines de progrès importants“. Parmi les points satisfaisants, l’AIEA met en avant l’action “très rapide”, la mise à disposition “des moyens légaux, économiques et techniques nécessaire“, l’engagement des personnes chargées d’appliquer le plan, la coordination entre les différents acteurs, l’effort de cartographie des zones contaminées ou encore l’évaluation des différentes techniques disponibles sur des sites tests.
En matière de déchets le rapport juge qu’ “il est important d’éviter de classer comme déchets radioactifs des matériaux qui n’entrainent pas une exposition nécessitant des mesures particulières de protection contre les radiations”. Les autorités sont donc encouragées à “revoir ce point afin d’établir des limites réalistes et crédibles” en accord avec les règles générales préconisées par l’AIEA. Quant aux résidus qui présentent des niveaux inférieurs à ces limites générales préconisées par l’AIEA, ils pourraient même “être recyclés et réutilisés de diverses façons, comme la constructions de structures, de berges et de routes“…

Dans de nombreuses régions autour de Fukushima les sols devront être décontaminés avant d’être de nouveau cultivés. Une carte diffusée par le ministère japonais des sciences montre que plus de 30 000 km2 du Japon, soit 8% de la totalité du pays, 13 préfectures concernées, ont été contaminés au Césium. Dans chaque km2 concerné, plus de 10 000 Bq/kg de Césium 134 et 137 ont été mesurés. Les autorités pensent que les quatre panaches principaux de radiation, retombée via les chutes de neige et de pluie ont contribué à la contamination de 13 des 18 préfectures testées. Le césium-137, contamine les sols pendant plusieurs décennies (sa demi-vie est de 30 ans).

carte : The Asahi Shimbun

Voir la carte interactive.

Un quotidien bouleversé pour les habitants…

La nourriture est également un vecteur de contamination. Les autorités japonaises ont étendu le 29 novembre l’interdiction de vente de riz, notamment dans la région de Date, où des milliers d’agriculteurs ont dû suspendre leurs livraisons. Les dernières mesures effectuées montraient une teneur supérieure à la limite légale provisoire, fixée par le gouvernement à 500 becquerels/kg.

L’ACRO (L’Association pour le contrôle de la radioactivité dans l’Ouest) a, à la demande de citoyens japonais, analysé les poussières d’aspirateur de 13 habitations situées dans un rayon de 200 km autour de la centrale. A l’exception d’Osaka, prise comme référence car située à 600 km de la centrale, toutes ces poussières sont contaminées en césium 137 et 134 suite à la catastrophe de Fukushima. La contamination la plus importante (“presque” 20.000 becquerels par kilo) est enregistrée dans le district de Watari situé à une cinquantaine de kilomètres de la centrale, et où la vente de riz vient d’être interdite

Et pourtant, il est annoncé que les habitants des zones évacuées dans un rayon de 20km autour de la centrale pourraient être autorisés à rentrer chez eux dès le printemps!

A voir également : un reportage publié dans le n°772 de Sciences et Avenir:Ils ont tout perdu et savent qu’ils ne rentreront plus : entre le 20 mars et la fin avril, nos envoyés spéciaux au Japon ont parcouru la « zone rouge » et ses environs à la rencontre des habitants chassés de chez eux par la radioactivité de la centrale de Fukushima. Témoignages.

via The Big Picture le 16/12/11
We share our world with many other species and live in an ever-changing environment. Fortunately, photographers around the world have captured the moments and beauty that allow us to see amazing views of this awe-inspiring planet. This is a collection of favorite photos from The Natural World gallery in 2011, a showcase of images of animals and environment that runs on Boston.com throughout the year. Next week's posts will take a look at the year in photos, so stay tuned. -Leanne Burden Seidel (50 photos total)

Seahorses are displayed at an endangered species exhibition at London Zoo. ( Dan Kitwood/Getty Images)


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via The Big Picture le 19/12/11
Any "best of" list must surely be subjective. This one is no different. Choosing the best photographs of the year is an enormously difficult task, with many terrific photographs slipping through the cracks. But with major news events as a guide, and with single images I fell in love with throughout the year forcing their way into the edit, I look at my favorite pictures from the first four months of the year. Two main stories dominated headlines in the first part of the year: the Japan earthquake and tsunami, and the rising of the Arab Spring. The protests in the Middle East would spread to Greece, Spain, and eventually inspire the Occupy movement in Western nations. Other stories included a historic wave of tornados in the U.S., a Royal wedding in London, and the creation of the world's newest nation in South Sudan. Images from the rest of the year will follow in posts later this week. -- Lane Turner (36 photos total)

A wave caused by a tsunami flows into the city of Miyako from the Heigawa estuary in Iwate Prefecture after a magnitude 8.9 earthquake struck Japan March 11, 2011. (Mainichi Shimbun /Reuters)


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via LinuxFr.org : les dépêches de |-| le 17/12/11

Opa est une technologie de développement d’applications Web distribuées. C’est un nouveau langage de programmation fortement couplé à une bibliothèque Web standard qui remplit toutes les fonctions : de serveur d’applications Web, à serveur de base de données.

Depuis sa sortie en open source fin juin 2011, le projet Opa ne cesse de grandir. Mais surtout, le build 1056 promu stable depuis le 14 décembre 2011 apporte un changement radical avec le support d'une nouvelle syntaxe, très proche de Javascript. L'occasion de lancer, en plus d'un nouveau site web, un nouveau système de documentation ainsi qu'un forum.

Le Opa Tour présente un aperçu de cette syntaxe, qui répond à une des principales demandes de la communauté Opa. L'autre principal axe du développement est la prise en charge des bases NoSQL existantes, notamment MongoDB.

Car il y a justement de plus en plus de projets open source en Opa, comme pixlpaste, OpaDo, box, opa-chess et autres : Tetris et Pacman HTML5, entre autres.

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via LinuxFr.org : les dépêches de eMerzh le 18/12/11

Vous avez sans doute entendu parler du projet RepRap et de leurs machines au nom de scientifiques (Mendel, Darwin, Huxley...). Ces machines, dont les plans sont disponibles sous licence libre GPL, ont été lancées par l'université de Bath (Angleterre) et ont rapidement fait écho dans les communautés de bricoleurs.

Elles permettent de chauffer et de faire fondre un fil de plastique qui sera alors déposé sur une plaque en plusieurs couches afin de représenter un modèle. Des exemples de modèles imprimés ou imprimables sont disponible sur le site thingiverse

Les machines créées par Reprap ont été reprises ou sont inspirées par de nombreux projets, comme "Make magazine" pour en faire leurs makerbot.

Bien que vraiment bon marché comparées aux imprimantes professionnelles, elles restent relativement coûteuses (de 800 à 1.000 €) pour le quidam. De plus, elles requièrent un niveau avancé en technique de bricolage et beaucoup de temps pour l'assemblage.

Depuis quelques temps, les projets fleurissent sur la plateforme de financement collaborative kickstarter. Un projet à récemment marqué les esprits par son succès : le Printrbot.

Le projet Printrbot a donc été proposé sur kickstarter par le californien Brook Drumm. Le but du projet est de créer une imprimante 3D moins chère, moins encombrante et qui nécessite moins de travail pour la mise en marche afin de toucher un plus vaste public.

Ils ont pour ambition de mettre une imprimante 3D dans chaque école et chaque maison. Le projet étant basé sur RepRap (sous licence GPL), ils ont annoncé la mise à disposition des plans dès la livraison de leur première machine.

Une société, Made In Space propose d'utiliser une imprimante 3D à bord de la Station Spatiale Internationale, afin de rendre plus autonomes les chercheurs à bord, pour effectuer les réparations courantes de petits matériels. Mais également pour réduire le poids de transport sur ce type d'éléments, lors des vols de ravitaillements.

À noter que certains extrudeurs personnels sont dorénavant capables de s'attaquer à des matériaux aussi divers qu’inattendu du plastique aux aciers en passant par la céramique et le chocolat (vidéo flash).

Rapidement après le lancement de la campagne de financement, le projet à pris de l’ampleur en atteignant 50 % de la somme demandée (25.000 $) en 1 jour et 8 heures et 100 % en 3 jours.

Les auteurs abasourdis ont pu alors constater une augmentation quasi exponentielle des financements pour atteindre plus de 830.000 $ au terme de la campagne ! Quelques 1800 personnes ont participé avec un financement moyen de environ 460$ !

En cours de route, les auteurs ont ajouté à leur projet la construction d'un découpeur laser ainsi que d'une version plus large de leur imprimante.

L'imprimante printerbot devrait imprimer des formes jusqu’à 6 pouces x 6" x 6 ". Le coupeur laser pourra couper avec les même dimensions. Le printerbot+ par contre imprimera jusqu’à 8" x 8" x 8".

Le plastique devrait être achetable au prix de environ 26 $ le kilogramme.

Le prix annoncé dans la dernière mise à jour sera de 550$ (à suivre avec la création de la boutique post-financement).

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