Que nous réserve le futur de JavaScript ? Un ingénieur de Mozilla détaille les nouveautés d'ECMAScript 6 [IMG]http://idelways.developpez.com/news/images/ecmascript-6.png[/IMG] Dave Herman, ingénieur à Mozilla Labs et membre du TC39, était présent à la conférence YUIConf 2011 pour une présentation inédite de ce que nous réserve le futur du standard ECMAScript et du langage JavaScript. Cette spécification ne sera pas finalisée avant 2013, mais des implémentations devraient bientôt voir le jour sur Firefox et Chrome. Le support d'ECMAScript 6 sur ce dernier profitera de facto au framework Node.js articulé autour du moteur V8. Herman a souligné en début de keynot...

via Framablog de aKa le 29/11/11

Steve Winton - CC byVoici un billet un brin polémique qui affirme que le logiciel libre (et non l’open source) perd actuellement de son influence et que la Free Software Foundation de Richard Stallman en porte une lourde responsabilité.

Il est signé du chroniqueur Bruce Byfield que nous avons souvent traduit par le passé et qu’on ne peut soupçonner de troller pour troller. Il s’agit au contraire d’un réel et sincère amour déçu[1].

D’accord, pas d’accord ? Trop américano-centré ? En France, en Europe, il en va différemment ? Le logiciel libre se résume-t-il à la FSF ? etc. Il va sans dire que nous vous attendons dans les commentaires sinon c’est pas drôle :-)

7 raisons qui expliquent pourquoi le logiciel libre perd de son influence

7 Reasons Why Free Software Is Losing Influence

Bruce Byfield - 22 Novembre 2011 - Datamation
(Traduction Framalang : Goofy)

Pourquoi les idéaux du logiciel libre sont-ils moins populaires qu’il y a cinq ans ? La réponse n’est pas évidente et un peu polémique.

Il y a cinq ans, quand la majeure partie du code Java a été publiée sous licence GPL (General Public License), Sun Microsystems a pris soin d’associer la FSF (Free Software Foundation) à l’annonce, d’obtenir une déclaration d’approbation de Richard Stallman, le président de la FSF, et d’Eben Moglen son conseiller juridique.

Aujourd’hui, on voit mal quelle entreprise serait susceptible de faire le même effort. Lentement mais sûrement, le logiciel libre a perdu l’influence qu’il exerçait au sein de la communauté qu’il a créée.

Pratiquement il est difficile d’employer l’expression FOSS (Free and Open Source Software) en espérant être compris. Dans la plupart des cas, l’expression « logiciel libre », que l’on n’entend pratiquement plus, a été remplacée par « open source ».

Que s’est-il donc passé ?

Je ne dispose pas de chiffres précis à l’appui mais je suggère ici au moins sept raisons possibles. Certaines externes à la FSF, d’autres résultant directement de ses prises de décision. Choix qui ont pu paraître sensés à une époque mais ont eu parfois des effets pervers à long terme, quand ils n’ont pas été effectués trop hâtivement…

1. Trop de bonnes causes, pas assez de ressources

La FSF fonctionne avec une équipe dirigeante de moins d’une douzaine de personnes, et avec des bénévoles. Ses revenus pour 2010 étaient de 1,23 million de dollars. Avec de telles ressources, elle soutient le projet GNU, aide des entreprises et des projets à se conformer aux licences libres, et lance une dizaine de campagnes, depuis la lutte contre les DRM et les initiatives anti-Windows jusqu’aux efforts pour convaincre le plus grand nombre d’utiliser des formats audio libres.

Tous ces efforts sont dignes d’intérêt en eux-mêmes, mais pour rarement mentionnés et relayés, ils ne trouvent que peu d’écho. Mais ce sont là des problèmes bien plus nombreux que ceux qu’a traités la FSF dans le passé, et elle le fait avec à peine quelques centaines de milliers de dollars de plus qu’en 2006, quand ses ressources lui permettent difficilement de mener à bien une seule de ces actions. Par conséquent la FSF finit par se révéler inefficace, et rares sont les campagnes qui captivent l’attention générale au sein de la communauté, plus rares encores celles qui atteignent leur objectif.

2. On ne trouve pas de nouveaux adeptes et on néglige les anciens

Ces cinq dernières années, la FSF s’est efforcée d’investir son activité sur les réseaux sociaux, pour atteindre un plus large public. Le mérite de ces efforts revient essentiellement aux actions du précédent directeur général Peter Brown, parce qu’il a une trajectoire personnelle d’activiste. C’est un pas en avant dont j’ai dit tout le bien que je pensais à l’époque, et je considère encore que c’est une bonne stratégie.

Malheureusement, cette tentative a largement échoué, certainement là encore victime de ressources trop limitées. Par ailleurs il s’agissait dans le mouvement d’établir une distinction entre la FSF et le plus technique projet GNU. J’ai entendu beaucoup de développeurs exprimer leur réticence quant aux positions activistes de la FSF en souhaitant qu’elle recentre ses activités sur le logiciel. Au final la FSF a aggravé son cas : échouant à gagner de nouveaux publics à sa cause, éloignant d’elle ses adeptes déjà existants.

3. Ubuntu a remplacé Debian

Nombreux sont ceux qui ne s’en souviennent plus aujourd’hui, mais il y a cinq ans, la communauté Debian était une référence pour le logiciel libre. Elle n’était pas toujours d’accord avec la FSF, en fait, Debian était réputé pour suivre son propre chemin, imposer sa propre définition du logiciel libre, et se faire un avis autonome sur des questions comme celle de savoir si la licence GNU Free Documentation est vraiment une licence libre (oui, c’est Debian qui décidait après un long débat, dans certaines occasions). Et encore récemment quand la FSF a créé la version 3 de la GPL, elle a pris soin de consulter les représentants de Debian.

Toute aigreur mise à part, en tant que distribution basée sur la communauté la plus répandue, Debian a donné une crédibilité supplémentaire à la reconnaissance du logiciel libre. Tout du moins Debian a-t-elle aidé à donner l’impression d’une communauté suffisamment grande pour avoir des différences. Aujourd’hui, cependant, alors que Debian est une distribution plus influente que jamais, une bonne part de la notoriété dont elle jouissait a été captée par sa dérivée Ubuntu. Et ce n’est pas la faute d’Ubuntu qui, soutenue par une entreprise commerciale qui doit rechercher le profit, n’hésite pas à renoncer à certains principes du logiciel libre par commodité

Avec cet allié et partenaire de la FSF qui devient moins influent, c’est toute la cause du logiciel libre qui s’est affaiblie. À défaut de mieux, la controverse et les débats avec Debian ont aidé à garder présents à l’esprit de la communauté les problèmes de principes.

4. Le défi des nouvelles technologies n’est pas relevé

De nouvelles technologies aient été introduites ces cinq dernières années. Or la stratégie majeure de la FSF a été de les dénoncer, puis de les ignorer. Ces derniers temps, Stallman a ainsi vilipendé l’informatique dans les nuages, les e-books, les téléphones mobiles en général et Android en particulier.

Dans chaque cas, Stallman a souligné à juste titre les problèmes concernant la vie privée et les droits du consommateurs, ce que les autres ont souvent oublié de mentionner. Le problème c’est qu’en continuant d’ignorer ces nouvelles technologies on ne résout rien, et que le mouvement du logiciel libre devient moins pertinent dans la vie des gens. Beaucoup sont attirés par ces nouvelles technologies, et d’autres sont contraints de les utiliser pour échanger, travailler et communiquer avec la majorité.

La licence libre Affero GNU GPL de la FSF devait etre tout indiquée pour l’informatique dans le nuage. Pourtant, selon les statistiques de Black Duck, elle n’est dans le fait que trop rarement utilisée, seulement 401 logiciel sont sous cette licence alors qu’il existe des centaines de milliers de logiciels sous licence libre. En persistant à mettre l’accent sur l’ordinateur de bureau traditionnel, le logiciel libre se tient à distance des technologies actuelles pour lesquelles justement il serait le plus nécessaire.

6. La scission de la licence GPL

En juin 2007, la FSF a publié la version 3 de la GPL. Cette mise à jour s’efforçait de prendre en compte les nouvelles technologies et les moyens de contourner les clauses de la version 2. Cette nouvelle version a été le résultat d’une concertation sans précédent entre la communauté et les entreprises parties prenantes.

Toutefois, cette consultation demandait d’atteindre un consensus. Lorsque Linus Torvalds a décidé que le noyau Linux resterait sous la GPLv2, la FSF est allée de l’avant vers la GPLv3 sans en tenir compte.

Sur le moment, la décision a paru sensée pour éviter une impasse. Mais on se retrouve actuellement avec une GPLv2 utilisée par 42,5% des logiciels libres contre moins de 6,5% pour la GPLv3 selon Black Duck.

Avant cette révision majeure, la licence GPL contribuait à unifier la communauté, et la FSF, en tant que créateur, promoteur et défenseur de la GPL, avait une forte présence en son sein. Or aujourd’hui, la GPLv2 est considérée comme la version que privilégient les supporters de l’open source, et la GPLv3 celle des défenseurs du logiciel libre. Et non seulement l’ensemble de la philosophie du logiciel libre en apparaît affaiblie, mais encore le fossé s’élargit entre logiciel libre et open source.

Plus encore, comme si la situation n’était pas déjà assez mauvaise, il semble qu’il y ait une tendance à adopter des licences permissives qui n’exigent pas le partage du code, comme le font toutes le versions de la GPL.

6. On n’assiste pas aux conférences

Richard Stallman et beaucoup d’autres membres de la FSF refusent de participer à des conférences qui n’utilisent pas l’expression exacte « GNU/Linux » en lieu et place du simple « Linux » dans leur intitulé et leur promotion. En fait Stallman est connu pour refuser de s’exprimer devant un groupe de journalistes qui n’utiliseraient pas la bonne nomenclature, c’est-à-dire la sienne (NdT : cf la librologie Les mots interdits de Richard Stallman).

La principale exception à ma connaissance est Eben Moglen, dont le travail à la Software Freedom Law Center implique beaucoup de gens qui se revendiquent comme des supporters de l’open source.

Je comprends que ce refus soit une question de principe. Cependant, en dépit de tous les moyens de communication qu’offre Internet, le contact et la communication directs demeurent importants pour la communauté. En maintenant coûte que coûte leurs idéaux, les défenseurs du logiciel libre se sont rendus invisibles, se coupant des réseaux sociaux et autres associations informelles qui émergent lorsque les gens se parlent dans la vraie vie.

7. Richard Stallman fait des gaffes

En tant que fondateur et principal porte-parole de la FSF, Richard Stallman a joué un rôle décisif dans l’histoire du logiciel libre. Personne ne peut le contester et personne ne reviendra là-dessus

Mais l’entêtement de Stallman, qui a aidé la diffusion et l’essor des principes du logiciel libre, semble maintenant à beaucoup un handicap. Stallman affiche de façon continuelle son obsession des définitions qui détournent des principaux points pour lesquels la liberté logicielle est nécessaire. De plus, ces temps-ci, il semble ne vouloir jamais rater la moindre occasion de critiquer, pas toujours avec pertinence, la philosophie de l’open source,

Pire encore, Stallman a tout un passé de gaffeur, sans jamais admettre avoir eu tort. En juillet 2009, il a suscité la controverse en refusant de retirer une remarque sexiste qu’il avait faite au Desktop Summit à la Grande Canarie. Plus récemment, Stallman notait à propos de Steve Jobs « je ne suis pas content qu’il soit mort, mais je suis content qu’il soit parti », puis il a précisé son propos quelques semaines plus tard. Le problème ce n’est pas qu’il ait eu tort d’accuser Jobs de rendre populaires des technologies fermées, c’est que beaucoup de gens ont trouvé que ses déclarations étaient indélicates et inopportunes en parlant d’un homme qui venait de mourir, et qu’un responsable d’organisation aurait dû montrer plus de bon sens et ne pas faire de suite de telles remarques.

Stallman est loin de représenter à lui seul l’ensemble du logiciel libre, mais force est de constater que beaucoup de gens ont une mauvaise opinion de ce mouvement à cause de lui.

Renverser la vapeur

Aucune des raisons mentionnées ci-dessus ici n’est fatale en elle-même. Cependant, additionnées, elles forment une longue trame sur laquelle on peut expliquer pourquoi les idéaux de la FSF et des logiciels libres exercent moins d’influence qu’auparavant.

En tant que supporter du logiciel libre, je ne peux qu’espérer que ce manque d’influence pourra être renversé. Cinq ans c’est court, et je ne vois aucune raison qui pourrait empêcher le logiciel libre de récupérer le temps et le terrain perdus.

Le seul problème est de savoir si les membres influents du logiciel libre vont admettre les problèmes et les corriger… Je l’espère, mais je ne suis pas très optimiste quant à la réponse.

Notes

[1] Crédit photo : Steve Winton (Creative Commons By)

via LinuxFr.org : les dépêches de echarp le 28/11/11

La revue de presse de l’April est régulièrement éditée par les membres de l’association. Elle couvre l’actualité de la presse en ligne, liée au logiciel libre. Il s’agit donc d’une sélection d’articles de presse et non de prises de position de l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Sommaire

[LADEPECHE.fr] Plongée dans le monde des logiciels libres

Par Th. G., le dimanche 27 novembre 2011. Extrait :

Les associations Toulibre et Ubuntu-fr organisent ce week‐end à l’ENSEEIHT la première édition de « Capitole du Libre »,

Lien vers l’article original : http://www.ladepeche.fr/article/2011/11/27/1225538-plongee-dans-le-monde-des-logiciels-libres.html.

[écrans] Diaspora*, un autre Facebook est possible

Par Camille Gévaudan, le vendredi 25 novembre 2011. Extrait :

En septembre 2010, on suivait avec une attention toute particulière les premiers pas de Diaspora*, projet de réseau social alterFacebookiste et très strict sur les questions de vie privée. Ses quatre papas, étudiants new‐yorkais en sciences informatiques, promettaient un système entièrement transparent, open source et décentralisé, pour rendre aux internautes le contrôle de leurs données personnelles en ligne. Plus d’un an s’est écoulé.

Lien vers l’article original : http://www.ecrans.fr/Diaspora-un-autre-Facebook-est,13606.html.

[LeMonde.fr] Guerre des brevets : la Commission européenne s’inquiète pour la concurrence

Par la rédaction, le mercredi 23 novembre 2011. Extrait :

La guerre des brevets que se livrent Apple et Samsung dans plusieurs pays préoccupe les autorités européennes. Le commissaire européen à la concurrence, Joaquín Almunia, a ainsi estimé mardi 22 novembre que « la standardisation et la propriété intellectuelle sont deux instruments qui, dans ce nouveau secteur technologique, peuvent être sources d’abus », rapporte Reuters. Début novembre, la Commission européenne a ouvert une enquête sur l’utilisation de brevets dans les affaires qui opposent les deux géants de la téléphonie, devenus des normes par leur utilisation globale.

Lien vers l’article original : http://www.lemonde.fr/technologies/article/2011/11/23/samsung-apple-la-commission-europeenne-inquiete-pour-la-concurrence_1607948_651865.html.

[Le nouvel Observateur] Après les logiciels libres, la génétique libre… avec les biohackers ?

Par Dorothee Browaeys, le mercredi 23 novembre 2011. Extrait :

Aujourd’hui, on peut décrire le génome d’une personne, mais la pratique reste très coûteuse. Plus pour longtemps depuis que des jeunes gens se sont emparés de la biologie pour trafiquer les molécules du vivant, dans leurs garages, chez eux, pour des projets citoyens.

Lien vers l’article original : http://leplus.nouvelobs.com/contribution/215714;apres-les-logiciels-libres-la-genetique-libre-avec-les-biohackers.html.

[business-MOBILE.FR] Android : un responsable de Google accuse les éditeurs d’anti‐virus de « charlatanisme »

Par Olivier Chicheportiche, le mercredi 23 novembre 2011. Extrait :

Plusieurs spécialistes de la sécurité ont pointé du doigt une flambée des menaces touchant Android. Pour Chris DiBona, responsable des logiciels open source à Mountain View, il s’agit avant tout de faire peur.

Lien vers l’article original : http://www.businessmobile.fr/actualites/android-un-responsable-de-google-accuse-les-editeurs-d-anti-virus-de-charlatanisme-39765888.htm.

Et aussi :

[Numerama] L’Éducation nationale convoque ses inspecteurs chez Microsoft

Par Julien L., le mardi 22 novembre 2011. Extrait :

À la veille du salon de l’éducation Éducatec‐Éducatice 2011, l’April et Framasoft déplorent la manœuvre de Microsoft. Le géant des logiciels accueille en effet ce mardi les inspecteurs de l’Éducation nationale, sur convocation du ministère.

Lien vers l’article original : http://www.numerama.com/magazine/20670-l-education-nationale-convoque-ses-inspecteurs-chez-microsoft.html.

Et aussi :

[Pockett] GameGadget, la future console portable universelle et open source qui pue les DRM

Par P., le lundi 21 novembre 2011. Extrait :

Blaze, la société d’accessoires pour consoles, vient d’annoncer la console portable GameGadget 1.0. Sortie prévue début 2012 au prix de 100 livres (116 euros). Une console qu’on nous promet open source et capable de faire tourner tous les vieux jeux.

Lien vers l’article original : http://www.pockett.net/n11753_Divers_GameGadget_la_future_console_portable_universelle_et_open_source_qui_pue_les_DRM.

Lire les commentaires

Le dispositif créé ne permet, pour l’instant, que l’affichage d’un seul pixel mais il valide la technique employée par les ingénieurs de l’Université de Floride.


via LinuxFr.org : les dépêches de Nÿco le 23/11/11

On a récemment parlé de Trinity, le fork de KDE 3.5, voici MATE, le fork de GNOME 2.x. Comme dit dans le dépôt Git : « MATE Desktop Environment, un bureau non‐intuitif et non‐attractif pour les utilisateurs, utilisant la métaphore traditionnelle d’ordinateur de bureau » (« MATE Desktop Environment, a non‐intuitive and unattractive desktop for users, using traditional computing desktop metaphor »).

Donc, MATE est à peu près à GNOME ce que Trinity est à KDE. Que l’on monte de version respectivement de KDE 3.x ou GNOME 2.x à KDE 4.x ou GNOME 3.x, on souffre des mêmes maux : résistance au changement d’un côté et peinture pas sèche de l’autre. On a de la matière pour râler des deux côtés.

GNOME 3.x propose donc son GNOME Shell, et Ubuntu propose son Unity : les deux ne font pas l’unanimité, c’est le moins qu’on puisse dire. On ne va donc pas s’attarder ici sur ces nouvelles interfaces qui vont prendre de la bouteille à n’en point douter.

Il semble que Perberos, l’auteur de ce fork, préfère maintenir MATE, plutôt que le faire avancer dans sa direction spécifique. Son premier geste a été de tout renommer en masse, et d’éviter les conflits avec GNOME 3 installé en parallèle sur la même machine. Notons également quelques petites contributions artistiques.

Linux Mint, la petite distribution qui monte, et qui devrait tout prochainement être publiée en version 12 stable, intègre MATE. Des paquets Arch Linux sont d’ores et déjà disponibles. Des instructions pour compiler MATE sur Ubuntu sont également disponibles. Ça se compile bien évidemment sur d’autres distributions, et les mainteneurs de paquets sont à pied d’œuvre.

Lire les commentaires

Ant-Roach est un robot assez original, car il est gonflable et fonctionne à l’énergie pneumatique. Cela en fait un robot robuste capable d’emmener promener toute votre petite famille.

ant roach un etrange robot gonflable Ant Roach : Un étrange robot gonflable

Ce robot Ant-Roach, conçu par la DARPA,  est en plus assez énorme avec une longueur de 4.5 mètres et il est capable de déplacer une charge utile de 380 kg. Et pourtant, une fois dégonflé, il peut être transporté par une seule personne.

ant roach un etrange robot gonflable 031 600x399 Ant Roach : Un étrange robot gonflable

De part sa conception, remplit d’air, il est également capable de se déplacer dans l’eau, sauf qu’actuellement, l’unité de compression est externe au robot, mais une intégration interne est déjà au programme.

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Ce robot dispose d’une architecture intéressante avec un système de « muscles » composé de coussins d’air que l’on gonfle pour les contracter.

ant roach un etrange robot gonflable 02 600x448 Ant Roach : Un étrange robot gonflable

Chacun de ces muscles est piloté à distance à l’aide d’un micro-contrôleur.

ant roach un etrange robot gonflable 04 600x900 Ant Roach : Un étrange robot gonflable

Voici quelques vidéo du Ant-Roach en action :

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Articles similaires


Ant-Roach : Un étrange robot gonflable
Source : nowhereelse.fr
Article original publié sur Semageek® | Actualités High Tech, Robot, Électronique, DIY et Arduino.

via Korben de Korben le 24/11/11

Au fond des couches basse de nos téléphones Android (Sur les version OEM des Samsung, HTC et probablement d'autres comme RIM et Nokia) se cache un soft développé par la société CarrierIQ, qui permet de remonter à l'insu de notre plein grès tout un tas d'infos aux constructeurs. Pratique pour détecter, reproduire et corriger les bugs, cet outil est quand même un peu sensible en ce qui concerne les données personnelles. En effet, d'après TrevE, un membre du célèbre forum XDA, ce soft qu'on peut sans avoir peur, qualifier de rootkit est capable de logger ce que vous tapez au clavier, à qui vous écrivez des SMS ou passez des appels, quelles applications vous avez lancé, le status du réseau sur lequel vous êtes connecté, la géolocalisation du terminal, si l'écran est allumé ou pas...etc

Brrrr, pas cool.

Alors bien sûr, TrevE a publié un article sur son blog, histoire d'expliquer le problème. Normal quoi... Sauf que le monsieur vient de se prendre un courrier menaçant de la société CarrierIQ qui lui intime (avec un délai de 24h) de revenir sur ses propos, de s'excuser publiquement, que tout ce qu'il raconte est mensonger et qu'ils n'hésiteront pas à l'attaquer en justice pour violation de copyright. C'est tellement des mensonges tout ça, que c'est dans le brevet de CarrierIQ. ^^

Dingue ! Évidemment, le "buzz" prend de l'ampleur et l'outil de CarrierIQ est maintenant connu de tous :-)

Le truc marrant, c'est que TrevE est maintenant assisté par l'EFF qui explique calmement qu'à des fins de recherche, TrevE a parfaitement le droit d'analyser ce logiciel sous copyright et à publier les conclusions de son analyse. Bref, c'est probablement devant les tribunaux que tout cela va se régler Edit de dernière minute, CarrierIQ vient d'abandonner les poursuites. MDR. Ils ont du sentir que c'était mort d'avance (via ImFloFlo). En attendant, nous, on a tous appris qu'on avait un mouchard dans nos téléphones.

Du coup, j'ai plusieurs questions ouvertes auxquelles seul le temps pourra répondre...

  • Comment vont se justifier les constructeurs qui ont intégré ce truc ?
  • Cet outil pourra-t-il être désinstallé ? Sachant qu'il est très intégré au niveau du kernel et que des softs comme Sense ou TouchWizz l'utilisent, ça risque d'être tendu...
  • A quand le soft magique qui va permettre de pomper toutes ces données à l'insu du plein grès des proprio et de CarrierIQ ?

A suivre...

Merci à Julien, Kévin, et Camille pour l'info

Edit : Voici une explication très instructive sur CarrierIQ que j'ai reçu par email. Merci à Mister Anonyme !

Hello Korben,

Juste quelques infos à propos de CarrierIQ. Je bosse chez un opérateur et histoire de brosser tout le panorama et éventuellement aller plus loin que l'article que tu as publié, voici un peu ce que je sais sur leur solution, le pourquoi de CarrierIQ et un truc un peu plus rassurant pour nous autres Européens.

Donc CarrierIQ est comme exposé un outil type "rootkit" permettant de remonter des "metrics" sur l'usage et plein d'autres choses. Théoriquement, tout est possible, de l'info batterie à la perte de signal radio, le temps de chargement des pages ou l'usage des applications sur le mobile. Tout. On peut tout voir, et tous les "metrics" choisis sont remontés aux serveurs CarrierIQ, qui sont censés derrière anonymiser les informations personnelles et les renvoyer aux demandeurs, en l'occurrence pour nous, un opérateur, mais ça peut être un constructeur aussi. L'outil CarrierIQ s'interface sur différentes couches, système, radio, des fois même au niveau chipset pour les chipsets "compatibles". On peut donc le trouver à différents niveaux d'intégration, et suivant ces niveaux d'intégration, avoir un nombre de "metrics" plus conséquent. Par exemple, si il est intégré au niveau chipset, on pourra même connaitre les informations des différents seuils radio des cellules avoisinantes, alors que une intégration basée seulement su le système ne permettra pas d'avoir ces seuils, juste l'information de la cellule active.

Concernant l'intérêt pour un opérateur ou constructeur, c'est essentiellement dans un but -louable à priori- d'optimiser le réseau / soft suivant où on se place. Je ne dirais pas que je partage cet avis, mais bon, si on suit cette logique, normalement, un nombre conséquent de coupures dans une zone donnée permettrait par exemple de qualifier un problème au niveau du réseau. Par exemple, aujourd'hui, on a un certains nombre de remontés du réseau (les BTS, les antennes), mais on ne sait pas ce que "voient" réellement les mobiles (fagotage, perte de signal…). CarrierIQ vend donc aux opérateurs leur solution en leur disant que, par exemple, on pourrait anticiper des problèmes réseau, voire résoudre des problèmes avant qu'ils n'arrivent, aider les utilisateurs sans avoir besoin de trop d'investigation… En théorie. Pour un constructeur, ce serait par exemple des optimisation batterie (en connaissant l'usage réel), l'optimisation de composant...

Par contre, le truc rassurant, c'est que l'on ne l'a pas. Et mieux, c'est qu'on ne devrait pas l'avoir avant un petit moment. En fait, aux US, CarrierIQ est imposé par les grands réseaux, AT&T et Verizon surtout, qui n'achètent pas de mobile si la solution CarrierIQ n'est pas présente. En Europe, fragmentation aidant, les constructeurs ne font pas (pour le moment) d'intégration aussi poussée au niveau chipset et système. On a des personnalisation"light", donc pas de CarrierIQ qui est très bas dans l'intégration. Ce n'est pas Samsung ou HTC qui intègrent volontairement du CarrierIQ, mais Verizon ou AT&T qui les obligent. En Europe, les mêmes fabricants sont réticents. C'est pour ça que nous n'avons pas aujourd'hui de solution, même pour nos tests en interne. Car Samsung par exemple nous indique qu'un des gros problèmes de CarrierIQ, en plus de nécessiter une grosse intégration (donc potentiellement beaucoup de bugs), consomme aussi 5 à 15% de batterie en plus, or c'est l'un des points les plus difficiles à optimiser sur les smartphones aujourd'hui. Pour le moment, on est donc à l'abri.

Voila, j'ai essayé d'exposer un peu ce que je savais, le pourquoi et le fait qu'on en a pas.

[Source]

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