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Son père principal, Peter Higgs, est sûr de sa découverte au LHC alors que Stephen Hawking a parié qu'on ne l'observerait pas. Le boson de...

frozen bubbles (gas release from lake bed) | Canadian Rockies | photo by Emmanuel Coupe | National Geographic

.chourmo. a posté une photo :
"Cadere all'ingiù, vedere da lì
Le cose al contrario su te
Cadere più giù, cadere con te
C'è un circo che ci abbraccia intorno a noi..."
Afterhours, Bungee Jumping
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stasera c'è il concerto degli Afterhours qui a Schio.
...e che figata poterci andare in bicicletta!!!! :-)
Lancée en 2001, l’ONG SkyTruth a décodé des centaines d’images satellitaires de toute une panoplie de désastres provoqués par les activités industrielles, agricoles ou immobilières : nappes de pétrole, déforestation, glissement de terrain et autres inondations. Loin de l’imagerie esthétisante de Yann Artus Bertrand ou de Nicolas Hulot, John Amos livre en Creative Commons des clichés expertisés à destination du public. Découvert sur FlickR dans nos recherches de photographies sur les gaz de schiste, ce géologue a accepté de répondre à quelques questions pour OWNI.
L’idée m’est venue au milieu des années 1990 : à l’époque, j’étais géologue consultant pour deux sociétés de conseil en imagerie satellitaire qui décryptaient des photos pour le compte de compagnies pétrolières, minières ou d’agences gouvernementales. Après quelques années à travailler pour BP, Shell, Exxon, Texaco et autres, j’avais vu des milliers d’images terribles qui racontaient des histoires de catastrophes environnementales qui, pour moi, relevaient de l’intérêt général : des déforestations massives si isolées que personne ne pourrait jamais les découvrir, des mines à ciel ouvert gigantesque, des nappes de pétrole immenses qui traversaient des océans entiers…

La mine à ciel ouvert de Cerro de Pasco (Perou) au coeur d'une ville de 70000.
Or, les seules personnes qui avaient accès à ces clichés étaient ceux qui pouvaient les payer : de grandes agences gouvernementales ou de grandes entreprises. Qui plus est, elles nécessitaient une expertise importante pour révéler leur gravité. J’ai commencé à réfléchir à une manière de résoudre ce problème et pour rendre ces photos accessibles et compréhensibles à n’importe quelle personne intéressée par les problématiques environnementales et dotée de deux yeux.
L’avantage de travailler avec ces industries, c’est qu’il est facile de mettre de l’argent de côté. En 2001, j’ai encaissé mon solde de tout compte, monté SkyTruth et obtenu le statut « internal revenue service » [sorte de loi Coluche américaine, NdR] qui permet l’exemption d’impôt des dons faits aux ONG, aux écoles, aux églises, etc. Jusqu’en 2010, j’étais tout seul mais l’équipe s’est étoffée depuis d’un administrateur de bureau et de Paul, notre « gourou des réseaux sociaux » et chef ingénieur.
Nous n’avons malheureusement pas les moyens de nous payer un satellite à 300 millions de dollars ! Il y a tout une panoplie de systèmes d’imagerie satellitaire qui correspondent à toute une gamme de prix et de qualité. Certains appareils sont gérés par les gouvernements et fournissent des images gratuitement mais pour une résolution très faible : pour le Golfe du Mexique, par exemple, nous prenons des images de la Nasa qui livre deux clichés par jour avec une résolution de 250 mètres de côté pour chaque pixel. A titre de comparaison, nous étudions l’impact de l’exploitation du gaz naturel des réservoirs compacts (tight gas) dans le Wyoming sur la faune animale, notamment sur le gibier qui représente un grand intérêt touristique de la région grâce au satellite français Spot : nous couvrons une zone de 60×60 km avec une résolution de 5 mètres de côté par pixel ! En revanche, chaque image nous est facturée 4700$.
L’avantage est que, avec l’imagerie payante, nous pouvons demander un certain angle, une résolution particulière… Pour le gratuit, nous faisons avec ce que nous trouvons : avec la Nasa, le système Modus nous donne accès à une base qui couvre la Terre entière mais pas forcément de la meilleure manière.

Inondations suite à l'exploitation minière en Papouasie.
Un des projets de Paul, notre chef ingénieur, consiste à utiliser des ballons gonfler à l’hydrogène embarquant un appareil photo haute résolution. La technique a déjà été utilisée par un chercheur du MIT membre de GrassRootsMaping.org sur la fuite de pétrole de BP dans le Golfe du Mexique. Mais, pour l’instant, nous en sommes au stade expérimental.
C’est assez rapide en fait : je télécharge, je jette un oeil et je passe à la suivante si je ne trouve rien d’intéressant. Si jamais il y a un élément intéressant, alors il faut comparer, utiliser des logiciels de cartographies comme GIS… Une grande partie de notre expertise consiste à comparer des bases de données. Pour les gaz de schiste, nous allons pouvoir compter le nombre de sites sur une photo satellite et la comparer aux zones autorisées, aux nombres de puits qu’ils déclarent avoir forés, etc. Pour les nappes d’hydrocarbures, nous comparons les clichés avec les vitesses du vent relevées par les bouées en mer pour évaluer leur dispersion.
Notre objectif final, c’est d’intéresser le plus de monde possible. Le véritable pouvoir politique vient de la base, le pouvoir de protéger l’environnement. Pour pousser des politiques écologiques, il faut agir à chaque niveau : à Washington, dans les États, auprès des gouverneurs, des élus… Le but est d’amener les citoyens à repenser leur rapport à l’environnement et à s’engager dans le processus politique. Les informations que nous fournissons sont totalement inaccessibles au grand public autrement : quelle surface des Appalaches est concernée par l’exploitation du charbon ?

Explosion de l'exploitation des gaz de schiste dans le Wyoming.
Vous soulevez un point intéressant : j’ai souvent été accusé à l’issue de mes conférences de déprimer les gens ! Il m’était reproché de montrer l’impact réel de notre mode de vie et de poser une question qui dérange : jusqu’où sommes-nous responsables ? J’espère que ceux qui voient mes photos se posent ces questions, qu’ils les appliquent à leur consommation d’énergie ou de matériaux. Mais parfois, je montre aussi de belles images, ne serait-ce que pour faire passer l’idée que la Terre est un bel endroit qui vaut encore la peine d’être sauvé. Ma seule préoccupation, c’est que les gens se lèvent de leur canapé après avoir vu les images.
N’importe qui peut faire SkyTruth dans son jardin ! C’est un outil très puissant mais qui peut avoir de multiples applications. Nous voulons que l’information se diffuse, c’est aussi pour cette raison que nous sommes en Creative Commons : c’est un format qui permet de les diffuser le plus largement possible tout en gardant un recours en cas d’abus. Nous travaillons avec des ONG sur des problématiques liées à la forêt, les gaz de schiste et d’autres problématiques mais nous aimerions former des citoyens afin qu’ils puissent s’approprier cet outil : SkyTruth pourrait devenir un verbe. La prochaine étape de notre développement sera de monter une armée de “SkyTruthers” pour redonner leur pouvoir aux gens sur les décisions qui menacent leur environnement.
Crédits Photo FlickR CC by-nc-sa SkyTruth
Si vous pratiquez l’envoi de newsletters dans lesquelles vous avez mis des images, vous avez peut être remarqué que la plupart des webmails et clients mails bloquaient les images. Gmail, Yahoo!, Hotmail, c’est toujours à vous d’autoriser l’affichage des images dans les emails.
Et pourtant il existe un moyen de les afficher quand même malgré ce blocage. Il suffit de les convertir en CSS… Oui, convertir une simple image en CSS (et tableau HTML) c’est possible et vraiment bluffant… Seul inconvénient, le poids du HTML généré qui sera forcement plus gros que l’image d’origine. A utiliser donc sur des petites images.
Pour convertir une image en CSS, il suffit de vous inscrire sur le site imgtocss et d’uploader votre oeuvre. En retour, vous aurez un beau code HTML que vous n’aurez plus qu’à copier coller dans vos pages web ou vos emails.
Une API est aussi disponible pour ceux qui veulent intégrer cette fonctionnalité à leurs services.
[Source]

Si vous utilisez à fond les services de Google, sachez que vous avez la possibilité de récupérer vos infos sous forme d’une archive zip contenant les photos de Picasa, les contenus postés sur Buzz, Google+, la liste de vos contacts sous forme de carte VCF, votre profil Google sous la forme d’un fichier JSON…etc
Ça prend 30 secondes, et ça vous permettra de conserver bien au chaud sur votre disque dur, tous vos méfaits online, même si votre compte Google disparait…
Ce service s’appelle Google Takeout.
